Les correspondants d’Al Jazeera à Gaza témoignent de 100 jours de conflit
Les reporters d’Al Jazeera à Gaza ont vécu intensément les 100 jours de guerre, subissant les mêmes épreuves que les habitants du territoire : bombardements, déplacements forcés et la perte de proches. Dans leurs récits, ils livrent un témoignage poignant de leur vécu.
Wael Al-Dahdouh déclare: « Durant ces 100 jours, nous avons été témoins d’une guerre sanglante et destructrice sans précédent à Gaza. Nous avons assisté à la destruction des maisons et des quartiers résidentiels, rayés de la carte, et à l’effacement de familles entières des registres civils. »
Il a également partagé leur expérience vécue à l’hôpital Al-Shifa de Gaza, où ils ont été confrontés à des morceaux de corps, des cadavres, et des victimes enfants et femmes. Ils ont observé des situations de déplacements forcés et d’autres tragédies humaines.
Wael a également parlé de la douleur d’être personnellement pris pour cible en tant que journalistes. Des membres de sa famille ont été tués, il a été personnellement attaqué et blessé, et son collègue, le caméraman Samer Abu Daqqa et son fils aîné Hamza al-Dahdouh ont été tués.
Le photographe martyre Samer Abu Daqqa (Al Jazeera)
De son côté, le correspondant Momen Al-Sharafi affirme que cette guerre est sans pareil comparée aux précédentes, mais que la couverture médiatique se poursuivra dans l’espoir d’un avenir meilleur pour les enfants de Gaza.
Le journaliste Hani Al-Shaer, collaborant avec Al Jazeera depuis Rafah dans le sud de Gaza, a couvert le génocide perpétré par Entité sioniste dans le territoire. Il a vécu des scènes de meurtres, de destruction, de douleur, d’exil et de famine, mais a aussi été témoin de l’espoir, de la résistance et de la persévérance des Palestiniens à Gaza.
Pour le journaliste Ashraf Abu Amra, ces 100 jours de conflit ont été marqués par des massacres et d’importantes vagues de déplacements. Ces images l’ont profondément marqué, décrivant cette guerre comme exceptionnelle et dirigée contre les civils. Ce sentiment est partagé par le journaliste Ismail Abu Omr de Khan Younis, qui a documenté avec ses collègues cameramans les processus de déplacement forcé et les détails de la souffrance endure.
Anas Al-Sharif, qui rapporte les détails de la guerre depuis le nord de Gaza, n’a pas pu enregistrer sa déclaration en raison d’une indisposition santé.