Conflit éternel entre juifs religieux et nationalistes extrêmes
Un article du journal « Haaretz » israélien examine deux changements remarquables survenus en marge de la guerre menée par Israël à Gaza : le premier concerne le désintérêt croissant de la communauté internationale pour l’Holocauste perpétré par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale ; et le second porte sur la résurgence des affrontements entre les religieux traditionalistes et les nationalistes extrémistes parmi les Juifs.
Des changements d’importance
L’auteur israélien B. Michael débute son article en abordant le premier changement majeur, à savoir la remise en question de l’importance de l’Holocauste suite à 8 mois de guerre « saignante » à Gaza.
Le traitement à la hauteur
Il souligne que l’exploitation excessive de l’Holocauste, transformant la tragédie en un événement banal, a conduit à une perte de son impact et de sa crédibilité, incitant de plus en plus de personnes, y compris des juges internationaux, des politiciens et des comédiens, à critiquer Israël sans crainte ni parti pris, afin de l’aider dans les moments difficiles tout en dénonçant ses agissements contraires à l’éthique et à la loi.
L’Holocauste comme couverture
L’auteur estime que lever le voile sur l’Holocauste pourrait amener Israël à se remettre en question et à affronter ses propres actions, favorisant ainsi une vision plus authentique de soi.
Les branches déclinantes
La Knesset israélienne a récemment voté en faveur de la mise en œuvre de la loi sur le service militaire obligatoire, marquant une rupture entre les partis religieux et nationalistes qui se livrent désormais une rivalité sans merci.
Conclusion
Ces confrontations entre les partis religieux radicaux et les partis nationalistes extrémistes, qui étaient jusque-là latentes, atteignent désormais un niveau critique en raison de récents événements en Israël, mettant en lumière une hostilité profondément enracinée entre ces deux groupes antagonistes. La nature conflictuelle de ces relations s’avère inefficace dans la promotion d’un dialogue constructif et d’une coexistence pacifique, exposant ainsi les fissures au sein de la société israélienne.