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Entité sioniste cible les leaders du Hamas et du Hezbollah
Depuis le 7 octobre 2023, date de l’éclatement du conflit au Proche-Orient, Entité sioniste a intensifié ses opérations visant les dirigeants et hauts responsables des mouvements antagonistes, comme le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais. Ces actions militaires se multiplient et marquent un tournant significatif dans la dynamique entre ces acteurs.
Assassinat de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah
Le 27 septembre, Entité sioniste a porté un coup sévère au Hezbollah avec l’élimination de son leader Hassan Nasrallah, un acte qui s’inscrit dans une succession d’assassinats ayant considérablement affaibli le mouvement chiite pro-iranien. À la tête du parti depuis 1992, Nasrallah avait limité ses apparitions publiques, particulièrement après la guerre de 2006 entre Entité sioniste et le Hezbollah.
Saleh al-Arouri, numéro deux du Hamas, éliminé
Saleh al-Arouri, figure importante du Hamas et numéro deux de son bureau politique, a trouvé la mort le 2 janvier dans une attaque par drone israélien, près de Beyrouth. Al-Arouri était l’un des cofondateurs des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, qui avait également joué un rôle durant l’attaque du 7 octobre.
Mohammed Nasser, chef militaire du Hezbollah, abattu
Entité sioniste a tué Mohammed Nasser, un haut responsable du Hezbollah, le 3 juillet dernier, grâce à une frappe de drone près de Tyr. Nasser avait commandé les forces spéciales du Hezbollah et supervisait l’une des trois zones d’opération du groupe dans le sud du Liban, entraînant une riposte immédiate du Hezbollah avec une attaque contre le nord d’Entité sioniste.
La mort de Mohammed Deif, un autre leader du Hamas
Début août, l’armée israélienne a annoncé avoir éliminé Mohammed Deif, un chef militaire du Hamas, lors d’une frappe le 13 juillet à Khan Younès, dans la bande de Gaza. Considéré comme un stratège clé des Brigades Ezzedine al-Qassam, Deif est accusé d’être l’architecte de l’attaque meurtrière du 7 octobre.
Fouad Chokr, impliqué dans des attentats historiques
Le 30 juillet, un responsable militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, a été tué par une frappe israélienne près de Beyrouth. Chokr, qui avait un passé marqué par des attentats, notamment celui contre les Marines à Beyrouth en 1983, était décrit par Entité sioniste comme le bras droit de Hassan Nasrallah.
Ismaïl Haniyeh, leader politique du Hamas, tué à Téhéran
Le 31 juillet, Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas, a été assassiné à Téhéran alors qu’il se rendait à l’investiture du nouveau président iranien. Haniyeh, né dans un camp de réfugiés à Gaza, était une figure modérée au sein du Hamas et avait dirigé le mouvement depuis 2017.
Ibrahim Aqil, chef d’une unité d’élite du Hezbollah, neutralisé
Le 21 septembre, le Hezbollah a annoncé la mort d’Ibrahim Aqil, un des chefs de la force d’élite Radwan, suite à une frappe israélienne. Les États-Unis avaient précédemment proposé une récompense pour toute information concernant Aqil, en raison de son implication dans des attentats tragiques à Beyrouth.
Autres commandants du Hezbollah abattus
- Ibrahim Koubaissi, tué le 24 septembre dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.
- Mohammed Srour, chef de l’unité des drones du Hezbollah, est décédé le 26 septembre dans une opération similaire.
- Ali Karaké, considéré comme le numéro trois militaire du Hezbollah, a également perdu la vie lors de la même frappe que celle qui a emporté Hassan Nasrallah.
Ces événements illustrent l’escalade du conflit au Proche-Orient et la détermination d’Entité sioniste à affaiblir les capacités militaires de ses adversaires. Les répercussions de ces opérations continueront sans aucun doute d’influer sur la situation dans la région.