Comment Biden a entravé la lutte contre la famine à Gaza
Un écrivain américain a accusé le président des États-Unis Joe Biden de réagir faiblement aux conséquences de la guerre prolongée à Gaza depuis plus de 8 mois. Il exprime son mécontentement face aux pertes humaines sans pour autant prendre des mesures décisives pour les réduire.
Les Actions de Biden
Nicholas Kristof, dans sa chronique hebdomadaire du New York Times, a souligné que Biden semblait souvent indécis dans son approche de la guerre à Gaza pendant plus de 8 mois, exprimant son malaise face aux pertes humaines. Cependant, il n’a pas agi de manière décisive pour les atténuer.
La Suspension du Financement de l’UNRWA
Une exception toutefois, lorsque Israël a accusé certains employés de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens UNRWA de complicité dans le terrorisme, Biden a gelé son financement. Le Congrès a ensuite choisi de le suspendre.
Israël et l’UNRWA
Kristof a souligné que les accusations contre l’UNRWA étaient trompeuses, visant à tenir l’agence internationale pour responsable, tout en accusant également les États-Unis d’aggraver la misère des affamés, soulevant ainsi des tensions.
Les Pressions sur l’UNRWA
Des politiciens israéliens d’extrême droite exercent des pressions pour abolir l’UNRWA, qui, selon Kristof, fournit des services vitaux aux Palestiniens tels que des écoles et des cliniques. Le Parlement israélien a même proposé de la qualifier d’organisation terroriste, suscitant des condamnations internationales.
L’Appui à l’UNRWA
L’Union européenne a rappelé le rôle crucial de l’UNRWA dans l’aide humanitaire à Gaza, tandis que Kristof a salué les efforts de l’agence pour offrir des services de santé et d’éducation malgré les défis subis.
Les Ramifications Politiques
Kristof a souligné les conséquences politiques de la tentative d’Israël de discréditer l’UNRWA, mettant en péril la solution à deux États et sapant les perspectives d’auto-détermination des Palestiniens.
Appel à l’Action
En conclusion, l’écrivain a appelé Biden à reconnaître ses erreurs et à soutenir les efforts de l’UNRWA pour lutter contre la famine, plutôt que de compromettre ces initiatives essentielles.