Sommaire
Lors d’une réunion récente du Parti Populaire (PP), Carlos Mazón, président de la Generalitat, a dénoncé ce qu’il qualifie de « cacería politique » et de campagne de désinformation à son encontre. Il a fait cette déclaration en présence d’Alberto Núñez Feijóo, leader du PP, et d’autres personnalités du parti, affirmant que pendant qu’il s’efforce d’aider les victimes de la crise causée par la DANA, le gouvernement de Pedro Sánchez se concentre sur le discours politique.
La réunion téléphonique sur la crise de la DANA
Mazón a pris la parole lors d’une réunion à distance convoquée par Feijóo pour aborder l’urgence nationale provoquée par les intempéries. Feijóo a souligné que la Generalitat valencienne, sous la direction de Mazón, est pleinement engagée dans la gestion de cette catastrophe, tandis qu’il a critiqué le gouvernement de Sánchez pour avoir « démissionné de ses responsabilités » en refusant de déclarer l’état d’urgence nationale.
Feijóo a également mis en avant la solidarité des communautés autonomes dirigées par le PP, qualifiant leur réponse d’« exemplaire ». Il a déclaré : « Nous sommes à disposition des Valencians. Ils n’ont pas besoin de nous demander quoi que ce soit », ajoutant que les autonomies suppléent les actions que le gouvernement central devrait entreprendre, avec plus de 4 000 agents mobilisés.
Les besoins urgents des victimes
Au cours de la réunion, Mazón a exprimé le besoin urgent de machines lourdes pour gérer des tâches critiques, comme le retrait de 75 000 véhicules endommagés par les inondations. Il a également remercié les volontaires pour leur engagement à soutenir les sinistrés, précisant que l’organisation de l’aide est désormais essentielle.
Le président a insisté sur le fait qu’il ne fallait plus de nourriture ou de vêtements, mais plutôt des moyens pour structurer l’aide. Il a réitéré son sentiment d’être une cible d’attaques politiques, affirmant qu’une campagne médiatique payée est en cours pour le discréditer.
Des manifestations publiques contre Mazón
Dimanche dernier, lors d’une visite à Paiporta avec les rois d’Espagne, Mazón a été interpellé par des citoyens qui l’ont accusé de manière virulente, scandant « assassin » et « Mazón démission ». Ses soutiens politiques s’inquiètent de ces manifestations qui se sont multipliées dans d’autres villes comme Valence, Barcelone et Palma.
Un départ pour d’autres engagements
Mazón a quitté la réunion avant sa conclusion pour participer à la réunion du Centre de Coordination Opérationnelle Intégré (CECOPI) à Valence. Il a noté qu’alors qu’il est concentré sur ses responsabilités, d’autres se préoccupent davantage du discours que des actions concrètes.
Cette rencontre a permis de montrer une image d’unité et de soutien envers le président valencien, dont la réactivité face à la catastrophe a été remise en question par certains membres du parti, qui lui reprochent sa lenteur à alerter la population et à demander une déclaration d’urgence.