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La mise en œuvre de l’accord de libre-échange entre le Brésil et la Palestine
Le Brésil a annoncé l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange entre le Mercosur et l’État de Palestine, devenant ainsi le premier pays de l’union à mettre en œuvre cet accord.
Signature de l’accord
L’accord de libre-échange entre le Mercosur a été signé en décembre 2011. Le ministère des Affaires étrangères du Brésil a indiqué que l’activation de l’accord par les autres États membres serait discutée lors du sommet prévu ce mois-ci, suite à une demande de Brasilia adressée à la présidente actuelle du Paraguay.
Contenu de l’accord
L’accord facilite les échanges commerciaux entre les pays de l’union et l’État de Palestine, permettant notamment la libre circulation des investissements et des services, la suppression des barrières douanières, la facilitation des mouvements de marchandises, ainsi que la coopération dans divers domaines économiques et commerciaux, tout en veillant à des conditions équitables de concurrence.
Accueil favorable de la Palestine
Le ministre de l’Économie palestinien, Mohamed Al-Amor, a salué le dépôt par le Brésil du document approuvant l’accord de libre-échange du Mercosur, marquant ainsi son entrée en vigueur. Cet accord réunit le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay, et nécessite l’approbation des parties conformément aux procédures de chaque pays pour entrer en vigueur.
Importations et exportations
La Palestine importe du Mercosur des produits tels que le sucre, le riz, le thé, le café et la viande. Quant à l’exportation, l’accord permet d’exporter des produits nationaux tels que la pierre, le marbre, les médicaments, les industries traditionnelles, l’huile d’olive, et d’autres produits.
Conséquences de l’accord
Le dépôt de ce document est une étape stratégique dans la mise en œuvre de l’accord du Mercosur, visant à renforcer les relations de coopération économique. Cet accord contribuera à permettre aux exportations palestiniennes d’accéder au marché brésilien en franchise de droits de douane, tout en renforçant les partenariats d’investissement entre les secteurs privés des deux pays.