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La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a exprimé sa volonté de voir les négociations sur l’assurance chômage reprendre « très rapidement », sans nouvelle lettre de cadrage, lors d’un entretien publié par Ouest-France. Elle a souligné l’importance d’un dialogue continu entre l’État et les partenaires sociaux.
Les attentes de la ministre
« Nous voulons que cette négociation reprenne très rapidement », a déclaré la ministre. Elle a également précisé : « Je ne souhaite pas qu’il y ait de nouvelle lettre de cadrage, ce qui n’interdit pas que l’État et les partenaires sociaux se parlent, au contraire ! »
Concernant l’accord signé par trois organisations syndicales en novembre 2023, qui n’avait pas été agréé par l’ancien gouvernement, elle a indiqué que cet accord servirait de base pour les discussions futures. Des éléments manquaient, notamment sur les règles de l’assurance chômage pour les seniors, ce qui a conduit à la suspension de la réforme envisagée.
Le rôle du Premier ministre
Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Michel Barnier a tendu la main aux syndicats et au patronat pour relancer les négociations sur « notre système d’indemnisation du chômage » ainsi que sur « l’emploi des seniors ». Cette décision met de côté la réforme de l’assurance chômage prévue par le gouvernement Attal.
Il a exhorté à l’ouverture de ces négociations « dès les prochaines semaines », alors que les règles actuelles d’indemnisation des demandeurs d’emploi prendront fin le 31 octobre. Barnier a aussi évoqué la possibilité de proroger les dispositions actuelles par décret si nécessaire.
Assurance de l’allocation de solidarité spécifique
Astrid Panosyan-Bouvet a aussi rassuré que l’allocation de solidarité spécifique « ne sera pas supprimée ». Elle a déclaré : « J’ai demandé – et obtenu – qu’on sorte cette allocation de toutes les discussions budgétaires et qu’on ne la supprime pas en l’état. »