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Demande allemande de réduction des droits sur les voitures électriques chinoises
Le [Union européenne](https://www.ajnet.me/encyclopedia/2009/7/2/%D8%A7%D9%84%D8%A7%D8%AA%D8%AD%D8%A7%D8%AF-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D9%88%D8%B1%D9%88%D8%A8%D9%8A-%D8%A8%D8%B7%D8%A9-%D9%85%D8%B9%D9%84%D9%88%D9%85%D8%A7%D8%AA) envisage d’imposer des tarifs punitifs sur les voitures électriques arrivant de [Chine](https://www.ajnet.me/encyclopedia/2014/9/21/%D8%A7%D9%84%D8%B5%D9%8A%D9%86) pour protéger les entreprises automobiles locales de la concurrence bon marché. Cependant, Ola Källenius, PDG de Mercedes-Benz, a déclaré que sa société ne demandait pas une telle protection, selon le magazine « Der Spiegel » allemand.
Compétition sur le marché mondial
Un rapport du magazine révèle que les fabricants européens de voitures ont été des acteurs importants sur le marché mondial depuis des décennies. Cependant, avec l’accent croissant mis sur les voitures électriques, les entreprises chinoises gagnent des parts de marché. La Commission de l’Union européenne accuse la Chine de favoriser les fabricants locaux par un soutien illégal.
Pression pour réduire les tarifs douaniers
Les constructeurs automobiles allemands, en particulier, ne sont pas enthousiastes à l’idée de ces mesures. Le président de Mercedes-Benz a appelé l’Union européenne à baisser les droits de douane sur les voitures électriques importées de Chine, déclarant : « Ne pas augmenter les tarifs. Je ne suis pas d’accord avec cela, nous devons aller dans l’autre sens, et réduire les droits de douane ».
Les préoccupations de l’industrie automobile allemande
« Mercedes estime que la volonté des entreprises chinoises d’exporter en Europe est une évolution naturelle de la concurrence qui doit être confrontée avec de meilleurs produits, une technologie plus avancée et plus de flexibilité. C’est l’économie de marché, laissons la concurrence suivre son cours », a-t-il ajouté.
Des enjeux économiques majeurs
Mercedes ne dépend pas uniquement des ventes en Chine. Environ 20% des actions de la société appartiennent à deux sociétés automobiles chinoises, Geely et BAIC, selon le magazine allemand. La Commission européenne enquête sur les pratiques d’assistance chinoises depuis octobre dernier, et la décision de mettre en place des droits de douane pour protéger les fabricants de l’UE dépendra des conclusions de l’enquête.
Les conséquences des mesures de protection
Källenius a souligné que les deux parties devraient viser à créer des conditions économiques profitables pour tous, déclarant que « l’histoire montre que les mesures de protection ne conduisent pas à un succès à long terme ». Actuellement, les voitures électriques chinoises sont soumises à un tarif de 10% lors de leur importation en Europe, tandis que les constructeurs européens paient 15% lorsqu’ils exportent en Chine.
Évolution naturelle de la concurrence
Les meilleures entreprises chinoises ne demandent pas non plus de protections, car elles veulent rivaliser à l’échelle mondiale comme tout le monde », a-t-il ajouté. « Nous devons laisser la compétition suivre son cours pour un développement économique durable ».
Conclusion
La demande allemande de réduction des droits sur les voitures électriques chinoises reflète les enjeux économiques et la concurrence mondiale croissante dans le secteur automobile. Alors que l’Union européenne envisage des mesures de protection, Mercedes-Benz et d’autres constructeurs allemands prônent une approche basée sur la compétitivité et la qualité des produits. L’issue de ce débat aura des répercussions majeures sur l’industrie automobile européenne et les relations commerciales sino-européennes.