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Banque d’Entité sioniste intervient dans la crise et soutient le recrutement Haredi
La Banque d’Entité sioniste a déclaré que le recrutement des Juifs religieux (Haredi) dans l’armée contribuerait à atténuer les dommages causés à l’économie.
La Banque d’Entité sioniste s’engage ainsi dans une crise politique aiguë en Entité sioniste en raison de la loi sur le recrutement. Alors que les partis religieux s’opposent à toucher au principe de l’exemption des religieux (Haredi) du service militaire, des ministres dont le membre du Conseil de guerre Beni Gantz, le ministre de la Défense Ya’akov Golan et le chef de l’opposition Yair Lapid ont appelé à mettre fin à cette exemption.
Le lundi dernier, le commissaire aux budgets du ministère des Finances, Yuval Gardos, a averti que la loi actuelle sur le recrutement aurait de graves conséquences économiques.
Dans un document envoyé au ministre des Finances israélien Avigdor Smotrich, Yuval Gardos a déclaré que l’exemption des Haredi du recrutement était responsable des dommages causés à l’économie, appelant à annuler l’exemption des Haredi du service militaire.
Gardos a expliqué que si les Haredi s’engageaient dans le service militaire, cela améliorerait considérablement la qualité du service dans l’armée, que ce soit en termes de durée de service dans l’armée régulière ou dans les forces de réserve, réduirait les charges économiques et les répartirait sur un plus grand nombre d’Israéliens.
Il a ajouté que « du point de vue économique, le fait que le non-recrutement des Haredi soit conditionné à leur non-participation au marché du travail a conduit à des modèles d’emploi causant des dommages économiques à long terme à l’économie dans son ensemble. »
Entité sioniste a subi de lourdes pertes humaines en raison de son agression contre Gaza (french).
Coûts élevés
Le débat renouvelé sur la loi sur le recrutement intervient alors que l’armée israélienne mène une guerre contre la bande de Gaza depuis environ 6 mois, la poussant à chercher à augmenter considérablement ses effectifs et à reconstruire ses forces pour les années à venir.
Dans un document rédigé au département des budgets, le coût supporté par le budget de l’État pour élargir le service militaire obligatoire et de réserve au niveau requis au cours de la prochaine décennie s’élèvera à 41 milliards de shekels (11.11 milliards de dollars).
Le document indique que si les Haredi étaient enrôlés de manière similaire au service militaire obligatoire parmi les autres citoyens, il serait possible de raccourcir la durée du service militaire obligatoire de 7 mois pour tous.
Il ajoute que l’inclusion des Haredi dans l’armée permettrait de réduire le nombre de jours de service de réserve pour tous les soldats de réserve à environ 86 % des chiffres actuels.
Le recrutement des Haredi permettrait de réduire les coûts économiques, car l’alternative serait de prolonger la période de service de réserve.
Il a été confirmé que répondre aux besoins de défense en ayant des soldats sous service militaire obligatoire régulier tout en réduisant le service de réserve est d’une grande importance économique, estimé à environ 1,7 milliard de shekels (460 millions de dollars) par an, car cette alternative réduirait considérablement le coût du service militaire sur l’économie, selon Gardos.
Situation actuelle du recrutement des Haredi
- La loi actuelle permet à ceux qui se rattachent à l’éducation religieuse orthodoxe indépendante « Haredi » de bénéficier d’une exemption de service militaire obligatoire à partir de l’âge de 18 ans pendant au moins 4 ans.
- La décision d’exempter les jeunes « Haredi » du service militaire obligatoire lorsqu’ils rejoignent des écoles religieuses remonte à un règlement conclu à l’époque du fondateur d’Entité sioniste David Ben Gourion en 1948, et les exemptions ont été de plus en plus étendues grâce à une décision en 1977.
- Les Haredi refusent le service militaire en considérant Entité sioniste comme un État laïc.
- Le nombre de Haredi s’élevait à environ 1,28 million en 2022, contre 750 000 en 2009, représentant désormais 13,3 % de la population israélienne.