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Accord algéro-italien de 455M USD pour produire des céréales

par Marie
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Accord algéro-italien de 455M USD pour produire des céréales

Accord algéro-italien de 455M USD pour la production de céréales

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural algérien, Youssef Chorfa, a annoncé aujourd’hui, samedi, que le ministère a signé un contrat avec le groupe italien « Bonifiche Ferraresi-BF » pour un projet portant sur la production de céréales et de légumineuses sur une superficie de 36 000 hectares dans la wilaya de Timimoun. Ce projet s’élève à 420 millions d’euros (455 millions de dollars).

Un projet diversifié pour la production alimentaire

Ce projet vise la production de blé, de lentilles, de pois chiches et de haricots, ainsi que la construction d’unités de transformation pour la fabrication de pâtes alimentaires, de silos de stockage et d’autres infrastructures essentielles.

En plus de la culture de céréales et de légumineuses, d’autres cultures stratégiques seront intégrées dans le cycle agricole, notamment des plantes oléagineuses comme le soja, selon l’Agence de presse algérienne.

Des partenariats fructueux pour l’économie algérienne

En marge du sommet des « sept grands » producteurs qui s’est tenu le mois dernier dans la ville italienne de Bari, un accord de partenariat algéro-italien a été signé pour réaliser un projet d’envergure à Timimoun, au nom de « Matiti Africa Foundation ». Ce projet s’étalera de 2024 à 2028 et visera la production de céréales, de légumineuses et des industries alimentaires.

L’autosuffisance alimentaire en point de mire

Plus tôt, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait révélé que l’atteinte par l’Algérie de son autosuffisance totale en blé dur était imminente, après avoir produit 80% de ses besoins annuels cette saison.

Il a expliqué que la production abondante de blé dur cette saison a permis d’économiser 1,2 milliard de dollars pour le Trésor public. Pour atteindre l’objectif stratégique, le développement de la superficie cultivée dans le « Grand Sud » à 500 000 hectares est prévu, avec principalement des investissements qataris sur 117 000 hectares, italiens sur 36 000 hectares, et des investissements nationaux sur 120 000 hectares.

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