Jean-Jacques Bourdin cash sur la décision de l’Arcom
Jean-Jacques Bourdin a exprimé sa compréhension face à la décision de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) de ne pas renouveler la fréquence de C8. Invité dans l’émission _BuzzTV-Le Figaro_, le journaliste de 75 ans a affirmé qu’il n’était pas surpris par cette mesure.
Durant l’entretien, Bourdin a déclaré : « Il y a des règles ! Voilà une chaîne, et Hanouna le premier, qui est sans arrêt en train de dénoncer la justice. Ces règles, dans la vie, on les suit. Il a dérogé à ces règles, il est sanctionné, ça me paraît totalement logique. » Il a également mentionné qu’il tiendrait le même discours si quelqu’un d’autre dans le milieu était confronté à une sanction.
Pour Bourdin, Cyril Hanouna a manifestement pris des risques : « Ce n’est pas Yann Barthès ou Cyril Hanouna, c’est qu’il y a des règles à respecter. Il n’a pas respecté les règles, il est sanctionné, ça me paraît logique. Sinon, on peut tout dire, on peut tout faire au mépris de la loi. » Ses déclarations ont suscité des réactions variées au sein de la profession.
« Qu’il assume les conneries »
En réponse aux commentaires de Bourdin, Raymond Aabou a exprimé son indignation. Il a critiqué ce qu’il considère comme un acharnement contre C8, soulignant que seule la sanction de Cyril Hanouna aurait été pertinente.
Aabou a déclaré : « Qu’on tape sur Hanouna et qu’il assume les conneries qu’il a faites ou pas, pas de problème, mais quand tu tapes sur une chaîne entière, tu tapes sur tout le monde. Tu tapes sur 300 salariés, des prestataires, etc. » En évoquant ses inquiétudes, Aabou a mentionné qu’il se préoccupait surtout des répercussions sur les employés de la chaîne, déplorant l’absence de soutien pour préserver les emplois de 400 personnes.
La crise engendrée par la fermeture de C8 résonne de manière particulièrement forte auprès des travailleurs du secteur des médias, qui se sentent menacés par les décisions réglementaires récentes.