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<h2>Bombardements sur Bourij et Rafah après le massacre de Nuseirat</h2>
<p>Depuis ce dimanche matin, les frappes israéliennes se poursuivent sur la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, et sur le camp de Bourij et la ville de Gaza au centre du territoire. Cela fait suite au massacre commis hier à Nuseirat, qui a fait des centaines de victimes parmi les martyrs et les blessés, tandis que les enfants de Gaza souffrent de malnutrition.</p>
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<h2>Bilan des Victimes</h2>
<p>Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a déclaré dimanche que l’attaque israélienne sur le camp de Nuseirat, au centre du territoire, avait causé la mort de 274 Palestiniens et blessé 698 autres. Depuis le 7 octobre, le nombre total de martyrs à Gaza a atteint 37 084 personnes, et le nombre de blessés s’élève à 84 094.</p>
<p>Un correspondant d’Al Jazeera a signalé que des tirs d’artillerie et des bombardements intensifs des chars israéliens continuaient de frapper le centre et le nord de la ville de Rafah. Deux Palestiniens ont été tués dans le quartier de Tel Sultan, à l’ouest de Rafah.</p>
<p>Le correspondant a également rapporté la mort de trois Palestiniens et plusieurs blessés dans une frappe israélienne qui a ciblé une maison dans le camp de Bourij, au centre de la bande de Gaza. Des sources médicales à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir al-Balah ont confirmé l’arrivée de martyrs et de blessés suite au ciblage d’une maison appartenant à la famille Abu El-Kass dans le camp de Bourij.</p>
<p>Des témoins ont affirmé que des hélicoptères Apache tiraient sur les maisons palestiniennes à l’est du camp de Bourij. Des sources locales ont indiqué qu’une frappe israélienne avait ciblé une maison appartenant à la famille Abu Dakka à l’est de Deir al-Balah, causant plusieurs blessures.</p>
<p>Des sources médicales à l’hôpital baptiste du centre de Gaza ont annoncé que quatre martyrs et plusieurs blessés étaient arrivés à l’hôpital après une frappe israélienne sur une maison appartenant à la famille Kassab dans le quartier de Diraj, près de la clinique de Diraj, au centre-ville.</p>
<p>Ces incidents font suite au massacre commis par l’occupation israélienne, samedi, dans le camp de Nuseirat au centre de la bande de Gaza. Ce massacre, résultant de frappes intensives terrestres et aériennes, a causé la mort et des blessures à des centaines de personnes. Cette action a eu lieu en même temps qu’une opération menée par l’occupation israélienne avec le soutien des États-Unis, qui a permis la libération de quatre otages se trouvant à proximité des zones sous bombardement.</p>
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<h2>Santé et Malnutrition</h2>
<p>Par ailleurs, dimanche, Hossam Abu Safia, directeur de l’hôpital Kamal Adwan au nord de la bande de Gaza, a annoncé que 50 enfants palestiniens souffrant de malnutrition avaient été enregistrés en l’espace d’une semaine seulement. Il a ajouté que le système de santé à Gaza est une cible de l’occupation israélienne, mais que les équipes médicales essaient de maintenir un minimum de services médicaux malgré la pénurie de carburant et la situation catastrophique dans le territoire.</p>
<p>Abu Safia a confirmé que le spectre de la famine plane sur Gaza, avec des signes de malnutrition observés chez certains enfants. En raison de la guerre et des restrictions israéliennes, les habitants de Gaza, en particulier ceux des gouvernorats de Gaza et du nord, sont au bord de la famine, souffrant d’une grave pénurie de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, tandis qu’environ deux millions de Palestiniens ont été déplacés à l’intérieur du territoire assiégé depuis 18 ans par Israël.</p>
<p>Avec la prise de contrôle par l’armée israélienne du passage terrestre de Rafah avec l’Égypte le 7 mai dernier, malgré les avertissements internationaux quant aux conséquences, la situation humanitaire à Gaza s’est aggravée en raison de la pénurie de produits alimentaires et de fournitures médicales, conduisant à plusieurs appels d’urgence depuis l’intérieur du territoire, exigeant l’ouverture des passages et l’entrée des aides humanitaires.</p>
<p>Israël continue sa guerre destructrice sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre, causant plus de 120 000 victimes parmi les martyrs et les blessés palestiniens, malgré la volonté de la Cour pénale internationale d’émettre des mandats d’arrêt internationaux contre son Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant, pour leur responsabilité dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Israël ignore également une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies réclamant un cessez-le-feu immédiat, ainsi que des ordonnances de la Cour internationale de justice visant à prendre des mesures immédiates pour prévenir des actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.</p>
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