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Le Soudan traverse une période tragique, marquée par des violences dévastatrices. Récemment, des combattants de la milice paramilitaire RSF ont été accusés d’avoir tué au moins 124 civils dans la ville de Sariha, avec plus de 200 autres blessés lors d’attaques qui se sont étendues sur plusieurs jours.
Appel urgent à l’aide des Nations Unies
La Fédération des Médecins Soudanais a demandé aux Nations Unies d’exercer des pressions sur la milice afin qu’elle établisse des « corridors sécurisés ». Ces corridors permettraient aux organisations humanitaires d’accéder aux populations touchées par les attaques.
Violences inacceptables dans la province de Gezira
Entre le 20 et le 25 octobre, les combattants de la RSF ont mené des offensives dans plusieurs villages et villes de l’est et du nord de la province de Gezira. Ces actes ont inclus des tirs à l’encontre de civils, des violences sexuelles contre des femmes et des filles, ainsi que le pillage d’infrastructures publiques et privées, notamment des marchés.
Déplacement massif de la population
Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), plus de 46 500 personnes ont été déplacées à Tamboul et dans d’autres régions du nord et de l’est de Gezira. Amy Pope, directrice générale de l’OIM, a souligné que ces meurtres et violations des droits de l’homme aggravent la situation déjà intenable pour les civils au Soudan. Elle a appelé à des efforts internationaux pour mettre fin à ce conflit, en affirmant qu’il est urgent d’agir.
Des crimes horribles dénoncés
Clementine Nkweta-Salami, coordinatrice des secours d’urgence des Nations Unies au Soudan, a qualifié ces actes de « crimes abominables ». Elle a ajouté que femmes, enfants et les plus vulnérables subissent le poids d’un conflit qui continue de faire de nombreuses victimes.
Contexte du conflit au Soudan
Le pays a sombré dans la guerre civile en avril 2023, suite à des tensions persistantes entre l’armée dirigée par le général Abdel Fattah Burhan et la RSF de Mohamed Hamdan Dagalo, qui ont éclaté en violence. Les combats se sont rapidement propagés depuis la capitale Khartoum vers d’autres régions.