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Biden vise une trêve à Gaza avant le Ramadan, pression sur Netanyahu
Le président américain Joe Biden a déclaré vendredi soir qu’il espérait parvenir à un accord de cessez-le-feu entre le mouvement de résistance islamique palestinien Hamas et Entité sioniste d’ici le mois de Ramadan. Un responsable israélien a également appelé les familles des prisonniers à exercer une pression accrue sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour conclure un accord d’échange de prisonniers.
Les efforts en cours pour une trêve
En réponse à une question sur la possibilité d’un accord de cessez-le-feu à Gaza en échange de la libération des otages d’ici cette date, Biden a déclaré : « J’espère que c’est le cas, nous travaillons beaucoup sur le sujet. Nous n’y sommes pas encore parvenus. »
Biden a également confirmé plus tôt hier que les États-Unis allaient commencer à participer à des opérations de largage d’aide humanitaire par voie aérienne pour les habitants de Gaza, confrontés à des conditions catastrophiques en raison de la poursuite de la guerre israélienne dans le secteur.
Appels à un cessez-le-feu humanitaire
Les déclarations du président américain interviennent alors que les Nations unies et plusieurs pays ont appelé à un cessez-le-feu à Gaza pour des raisons humanitaires, demandant une enquête sur les tirs de l’armée israélienne sur des civils palestiniens et l’incident ayant entraîné la mort de plus de 110 personnes lors de la distribution d’aide humanitaire jeudi dernier.
Parallèlement, 28 membres démocrates de la Chambre des représentants américaine ont envoyé un message au président Biden soutenant un cessez-le-feu temporaire entre le Hamas et Entité sioniste.
Pression sur le gouvernement
À Tel Aviv, le responsable en charge du dossier des prisonniers israéliens à Gaza, le général Nitzan Alon, a exhorté les familles de ces prisonniers à intensifier la pression au niveau politique pour pousser leur gouvernement à conclure un accord d’échange de prisonniers avec les factions palestiniennes de Gaza.
Alon a envoyé un message aux familles des prisonniers à Gaza lors de ses multiples réunions avec eux ces dernières semaines, leur demandant d’exercer une pression accrue sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour conclure un accord d’échange.
Les enjeux du cessez-le-feu
Les défenseurs d’Entité sioniste ont souligné que « le cessez-le-feu temporaire ne contribuera pas seulement à libérer les otages et à fournir un soulagement à des millions de civils, mais qu’il ouvrira la voie à la fin permanente du conflit. »
Ils ont ajouté que pour parvenir à ce résultat, les États-Unis doivent travailler avec les Palestiniens et les Israéliens pour mettre en place une administration intérimaire pour sécuriser Gaza jusqu’à la formation d’un gouvernement permanent.
Situation actuelle et négociations en cours
Des négociations pour parvenir à un accord d’échange de prisonniers et à un cessez-le-feu à Gaza entre les factions palestiniennes et Entité sioniste sont parrainées par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, mais aucun progrès tangible n’a été annoncé jusqu’à présent.
D’un côté, le Hamas insiste sur un arrêt définitif des hostilités avant tout accord sur la libération des prisonniers israéliens, la levée du blocus israélien sur Gaza et l’augmentation de l’aide humanitaire. De l’autre, Entité sioniste insiste pour que le cessez-le-feu soit accompagné de la libération de tous les prisonniers israéliens et affirme que cela ne signifie pas la fin de la guerre, s’engageant à poursuivre ses opérations militaires jusqu’à l’élimination totale du Hamas.