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Ben Gvir prolonge l’interdiction des visites des prisonniers palestiniens

par Chia
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Ben Gvir prolonge l'interdiction des visites des prisonniers palestiniens

Ben Gvir prolonge l’interdiction des visites des prisonniers palestiniens

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Eytam Ben Gvir, a signé une prolongation de l’interdiction des visites aux prisonniers palestiniens pour un mois supplémentaire. Selon le journal israélien Maariv, Ben Gvir a officialisé cette décision la nuit dernière, soulignant qu’aucune visite familiale pour les détenus n’a eu lieu depuis le début du conflit.

Cette mesure fait partie d’une politique de resserrement des restrictions imposées aux prisonniers palestiniens dans les établissements pénitentiaires israéliens.

Auparavant, Ben Gvir avait donné des instructions pour renforcer les restrictions à l’encontre des prisonniers, ce qui a conduit à plusieurs actions, notamment le refus d’accès à la nourriture, l’interdiction de fournir leurs besoins essentiels et la dispersion continue des prisonniers entre différentes prisons, en application d’une politique de répression et de torture.

Conditions de détention des prisonniers

Des organisations et institutions de défense des droits des prisonniers palestiniens, ainsi que leurs avocats, affirment que les directives émises par Ben Gvir ont aggravé les conditions déjà précaires dans les prisons israéliennes. Cela inclut des coupures d’eau et d’électricité, une réduction du temps accordé pour l’utilisation des toilettes, ainsi qu’une interdiction de se doucher, ce qui a entraîné une propagation de maladies, en particulier des infections cutanées.

Dans une déclaration récente, le centre israélien pour les droits humains dans les territoires occupés, B’Tselem, a signalé que l’État d’Israël appliquait une « politique systémique et structurée de mauvais traitements et de torture » envers les prisonniers palestiniens depuis le commencement du conflit de Gaza, utilisant la violence arbitraire et l’agression sexuelle.

Cette organisation a déploré que les prisonniers palestiniens subissent « une violence répétée d’une cruauté arbitraire, de l’agression sexuelle, des humiliations, de la dénutrition et des conditions d’hygiène déplorables, ainsi que le refus de sommeil et le blocage de l’exercice de leur culte, tout en subissant des sanctions pour l’avoir fait, en plus de la confiscation de toutes leur biens communs et personnels ainsi que le refus de soins médicaux appropriés. »

Incursions et arrestations

Cette décision s’inscrit dans un contexte d’incursions et d’arrestations menées quotidiennement par Israël dans divers villes de la Cisjordanie, parallèlement à sa campagne continue contre Gaza. La nuit dernière et au petit matin, les forces d’occupation ont pénétré plusieurs localités, dont la ville de Tulkarem, où elles ont assiégé la maison d’un ex-prisonnier palestinien et l’ont arrêté.

Des sources palestiniennes ont également rapporté que les forces d’occupation ont effectué des arrestations dans la ville de Tamoun, dans le district de Toebas, après une incursion dans la région. De plus, elles ont effectué des incursions dans plusieurs localités du district d’Hebron et d’Arraba, au sud de la ville de Jenin.

Violence et tensions croissantes

Selon le Croissant-Rouge palestinien, un enfant a été blessé par balle lors de l’incursion des forces israéliennes dans le camp de Ashkar à Naplouse, tandis qu’un deuxième blessé a également été signalé durant cette opération. Des affrontements ont éclaté entre les résistants palestiniens et les forces d’occupation lors de ces incursions dans les environs du camp de Balata, à l’est de Naplouse.

Le Club des prisonniers palestiniens a également rapporté que le nombre total de détenus en Cisjordanie s’élève à 10 000 palestiniens, une situation alarmante qui attire l’attention des observateurs internationaux.

Restrictions supplémentaires à Jérusalem

Dans la ville sainte de Jérusalem, la police israélienne a annoncé une interdiction d’entrée pour le cheikh Ikrima Sabri, imam de la mosquée al-Aqsa, suite à son expression de condoléances pour le chef politique du mouvement Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui a été assassiné à Téhéran récemment.

Me Khaled Zbarqa a déclaré à Al Jazeera que cette décision de la police israélienne était d’ordre administratif, et non judiciaire, et qu’elle avait été prise à la suite d’une campagne de provocation menée par des extrémistes juifs contre le cheikh lors des derniers jours.

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