Le royaume de Bahreïn a confirmé jeudi son ambassadeur israélien quittant le pays et a rappelé son ambassadeur de Tel Aviv, en plus de mettre fin aux relations économiques avec Israël depuis son agression continue contre la bande de Gaza depuis près d’un mois.
Dans un communiqué, le Parlement de Bahreïn a déclaré que ces décisions confirmaient la position historique de Bahreïn en faveur de la cause palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien, tels que proclamés par le roi Hamad bin Isa Al Khalifa lors de toutes les conférences et occasions.
Le communiqué a ajouté que la poursuite de la guerre dans la bande de Gaza et l’escalade continue d’Israël sans respect du droit humanitaire international poussent le Parlement à demander davantage de mesures garantissant la vie et la sécurité des innocents et des civils à Gaza ainsi que dans toutes les régions palestiniennes.
Le Parlement a souligné que la position du roi de Bahreïn était stable et ne compromettait pas la question palestinienne, et qu’il soutenait le droit du peuple palestinien à établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales.
De son côté, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré n’avoir été informé d’aucune décision de rappel des ambassadeurs par le gouvernement de Bahreïn ou par le gouvernement israélien, ajoutant que les relations entre les deux pays étaient stables, selon sa description.
Cela intervient après que la Jordanie a annoncé le rappel immédiat de son ambassadeur en Israël et a demandé à Tel Aviv de ne pas renvoyer l’ambassadeur israélien qui avait déjà quitté le pays, ainsi qu’après l’annulation précédente par le Sultanat d’Oman d’un accord permettant à des avions israéliens de survoler son espace aérien.
Il convient de rappeler que Bahreïn a annoncé en 2020 la normalisation des relations avec Israël dans le cadre des accords d’Abraham, médiés par les États-Unis.