Le site Axios a rapporté que des responsables israéliens ont informé les États-Unis qu’Entité sioniste avait élaboré un plan pour introduire du carburant dans le sud de la bande de Gaza, sous surveillance internationale en cas d’épuisement, dans le but de soutenir davantage les hôpitaux de la région. Cette annonce survient alors que des rapports font état d’efforts continus de la part des États-Unis pour exhorter Entité sioniste à déclarer une trêve humanitaire temporaire afin de permettre l’acheminement de l’aide à Gaza, une mesure que Washington estime atténuerait les pressions de l’opinion publique mondiale qui ont augmenté en raison des massacres commis dans la région.
Selon Axios, samedi, des responsables israéliens ont collaboré avec des organisations d’aide internationale pour estimer les quantités de carburant nécessaires pour alimenter les hôpitaux et autres infrastructures vitales « pour une période courte et limitée ». Selon le plan présenté aux États-Unis, qui exige une approbation finale du Conseil de guerre israélien, les navires-citernes de carburant entreront en provenance d’Égypte vers la bande de Gaza, transportant des quantités déterminées de carburant. Entité sioniste stipule, selon le plan, que chaque navire-citerne sera accompagné d’une équipe des Nations Unies pour une surveillance étroite.
Lorsque ces quantités s’épuisent, l’opération peut être répétée pour une autre période courte et limitée, selon les responsables israéliens. L’armée israélienne poursuit sa guerre contre Gaza pour la cinquième semaine consécutive, menant des attaques aériennes intensives contre les quartiers résidentiels, entraînant près de 9500 morts, dont la plupart sont des femmes et des enfants, selon les données officielles.
Depuis des semaines, des organisations internationales ont demandé l’introduction de carburant dans la bande de Gaza, mettant en garde contre une catastrophe humanitaire en raison de l’arrêt des services hospitaliers, dans un contexte de blocus total de la part de l’occupation, qui a coupé l’approvisionnement en eau, en alimentation, en électricité et en carburant.
Le ministère de la Santé à Gaza a accusé les forces d’occupation israéliennes de délibérément cibler plus de 105 établissements de santé, ce qui a conduit à la mise hors service de 16 hôpitaux et 32 centres de soins primaires en raison des bombardements et de l’épuisement du carburant.