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Au moins 22 casques bleus blessés au Mali

par Sara
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Au moins 22 casques bleus blessés au Mali

L'insécurité grandissante au Mali vient de marquer un nouvel épisode douloureux avec l'annonce de l'ONU concernant la blessure d'au moins 22 casques bleus suite à l'explosion de dispositifs explosifs improvisés. Ce triste événement survient dans un contexte de retrait progressif des forces onusiennes du pays, accentuant les inquiétudes sur la stabilité régionale. Cet article propose un décryptage des derniers événements ayant frappé la mission de stabilité au Mali et analyse les répercussions de ces attaques sur l'opération de paix de l'ONU.

Convoi des Casques Bleus Cible d'Attaques aux Engins Explosifs

Le convoi des casques bleus, qui se retirait du nord de Kidal en direction de Gao, a été visé par deux engins explosifs improvisés (IED), causant des blessures à 22 membres de la force de maintien de la paix des Nations Unies. Depuis le départ de leur base le 31 octobre, six incidents similaires se sont produits lors de leur trajet estimé à 350 km, blessant au moins 39 casques bleus. La dernière attaque a eu lieu près de la ville d'Anefis, et les blessés ont depuis été évacués par voie aérienne vers Gao pour recevoir des traitements médicaux.

L'Impact sur la Mission de l'ONU et la Sécurité Régionale

La mission de l'ONU au Mali, connue sous l'acronyme MINUSMA, fait face à un retrait forcé alors que l'influence militaire russe, particulièrement celle du groupe mercenaire Wagner, se fait davantage sentir depuis 2021. La MINUSMA, qui comptait près de 15 000 soldats de la paix, doit avoir quitté le pays d'ici fin décembre. Kidal, avec environ 850 soldats de la paix et 150 autres membres du personnel de la mission, a été le troisième et dernier camp de la MINUSMA à évacuer dans la région de Kidal, une zone récemment réclamée par une alliance de groupes armés touaregs après le départ de la MINUSMA.

Implications pour l'Opération de Paix et les Alliances Sécuritaires

Instaurée par le Conseil de Sécurité de l'ONU en 2013, la force de maintien de la paix MINUSMA avait pour but de ramener une certaine stabilité dans les régions nordiques du Mali. Cependant, les violences ont perduré et les tensions avec le gouvernement malien ont augmenté depuis l'arrivée des mercenaires du groupe Wagner. Face à cette situation, le Conseil de Sécurité a voté la fin du mandat de la mission le 30 juin. Cela intervient en même temps que la formation d'une alliance de sécurité regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso pour faire face aux défis sécuritaires dans le Sahel.

La série d'incidents soulignant le départ des casques bleus du Mali met en lumière les limites des opérations de paix face à un contexte sécuritaire en mutation et les défis posés par les alliances militaires non traditionnelles. Alors que la MINUSMA se retire, les répercussions de cette évolution stratégique sur l'ensemble de la région du Sahel interrogent quant à l'avenir de la stabilité et de la paix dans cet espace déjà fragile.


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