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Attaque israélienne contre une base du Hezbollah en Syrie
L’armée israélienne a annoncé hier soir, mardi, qu’elle a bombardé une « structure militaire souterraine » utilisée par le Hezbollah libanais à l’intérieur du territoire syrien.
Les détails de l’attaque
L’armée israélienne a expliqué dans un communiqué qu’elle a attaqué « il y a peu de temps, une structure militaire souterraine du front syrien », sans spécifier son nom ou son emplacement.
Elle a ajouté que cette action faisait suite à « des informations de renseignements indiquant que l’organisation du Hezbollah l’utilisait (la structure militaire) ».
Position de l’armée israélienne
L’armée israélienne considère le régime syrien comme responsable de tout ce qui se passe sur son territoire et ne permettra pas de tentatives d’implantation du Hezbollah à sa frontière.
Elle a mentionné dans son communiqué que « plusieurs points de contrôle et structures appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban ont été attaqués au cours des dernières heures ».
Escalade des tensions régionales
Le Hezbollah avait précédemment annoncé hier avoir visé 6 sites militaires israéliens dans des zones frontalières, notamment dans les fermes occupées de Chebaa et les collines de Kfar Shuba au Liban.
Cette escalade survient en solidarité avec la bande de Gaza, qui est soumise depuis le 7 octobre 2023 à une guerre destructrice menée par Tel Aviv avec le soutien américain.
Conflits quotidiens et antécédents
Le Hezbollah et les factions palestiniennes au Liban échangent quotidiennement des tirs sporadiques avec l’armée israélienne, entraînant des pertes humaines des deux côtés de la frontière.
Ce n’est pas la première fois qu’Entité sioniste vise des cibles à l’intérieur du territoire syrien, s’attribuant la responsabilité de plusieurs attaques, dont le bombardement d’un bâtiment de la mission diplomatique iranienne à Damas, ayant entraîné la mort de commandants et membres des Gardiens de la Révolution iraniens.
Les actions d’Entité sioniste malgré les appels à la paix
Entité sioniste continue de mener des actions militaires malgré une résolution du Conseil de Sécurité exigeant un cessez-le-feu immédiat, et ce, en dépit de sa première comparution devant la Cour Internationale de Justice pour le crime de « génocide ».