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Les tensions entre Israël et le Hezbollah s’intensifient après une attaque de drones visant la résidence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanjahu. Cet incident a conduit à des accusations mutuelles entre les parties impliquées, exacerbant la crise actuelle dans la région.
Attaque sur la résidence de Netanjahu
Selon des informations gouvernementales, une drone a été tiré sur le domicile de Benjamin Netanjahu à Caesarea. À ce moment-là, Netanjahu et sa femme n’étaient pas présents. La chaîne de télévision israélienne a rapporté que la milice Hezbollah, soutenue par l’Iran, est responsable de cette attaque, une affirmation relayée par l’agence de presse iranienne officielle IRNA.
Face à cette situation, Benjamin Netanjahu a accusé l’Iran de tenter de l’assassiner, affirmant qu’ils regretteraient leur tentative de « meurtre ». Il a averti : « Quiconque nuit aux citoyens de l’État d’Israël paiera un lourd prix ».
Réactions et conséquences
Le ministre des Affaires étrangères israélien, Israel Katz, a déclaré sur le réseau social X que l’attaque représentait une nouvelle démonstration du vrai visage de l’Iran. Les autorités israéliennes ont précisé qu’aucune victime n’était à déplorer à la suite de cette attaque sur la résidence.
Les hostilités se sont intensifiées, avec d’autres attaques de drones et de roquettes lancées par le Hezbollah, causant la mort d’un homme et blessant au moins neuf autres personnes en Israël. L’armée israélienne a rapporté que près de 115 projectiles avaient été tirés depuis le Liban.
Escalade des conflits
Depuis le début du conflit à Gaza en octobre de l’année dernière, le Hezbollah a intensifié ses attaques contre Israël. La milice a déclaré qu’elle entrait dans une « nouvelle phase d’escalation » suite à la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar. En réaction, Israël a mené des frappes dans le sud du Liban, faisant également des victimes.
Des témoins ont rapporté une grande panique parmi les habitants de Djouneih, une région principalement chrétienne, qui se sont sentis jusqu’alors en sécurité face aux frappes israéliennes. C’est la première fois depuis le début des combats que cette zone est touchée par des attaques.
Situation humanitaire et militaire
Le ministère de la Santé libanais a signalé que deux personnes avaient été tuées dans des frappes israéliennes près de Beyrouth, tandis que d’autres attaques ont été signalées dans des villes telles que Zefta et Sidon, entraînant des casualties parmi les civils.
Les tensions continuent de croître, rendant la situation humanitaire de plus en plus précaire dans la région, où les impacts des conflits se répercutent sur les populations civiles.