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Arrestation d’un citoyen jordanien par le Shabak après 3 mois de silence
Le service de sécurité intérieure israélien, le Shabak, a annoncé il y a quelques jours l’arrestation de l’Arabe jordanien Anas Hassan al-Sharman (33 ans), sous prétexte de son appartenance à une cellule prétendument affiliée au mouvement de résistance islamique Hamas à Naplouse. Le Shabak a affirmé que la cellule planifiait une attaque à la bombe à l’intérieur d’Entité sioniste.
Hassan al-Sharman, père du prisonnier, a déclaré à Al Jazeera que son fils Anas est marié et a un enfant. Avant son arrestation, Anas avait quitté la Jordanie pour rendre visite à sa famille à Tulkarem, en Cisjordanie, trois jours avant son arrestation. Pendant son séjour en Cisjordanie, il était en contact régulier avec sa femme, la dernière communication entre eux ayant eu lieu quelques heures avant son arrestation par les autorités israéliennes.
Al-Sharman a souligné que son fils Anas, enseignant au ministère de l’Éducation à Irbid, dans le nord de la Jordanie, souffre de plusieurs maladies, dont le diabète de type 1 sévère, entraînant des évanouissements fréquents. Il a mis en garde contre la gravité de son état de santé, soulignant qu’il a un besoin urgent d’un suivi médical continu, tenant les autorités israéliennes entièrement responsables de sa vie.
Conditions de détention
La famille du prisonnier jordanien a appelé le ministère jordanien des Affaires étrangères à œuvrer pour la libération de leur fils al-Sharman, détenu dans les prisons israéliennes, où toute nouvelle d’eux a disparu depuis le 14 mars. Le père du prisonnier a récemment visité le ministère des Affaires étrangères, où les responsables se sont engagés à faire tout leur possible pour suivre le cas de son fils et travailler à sa libération.
Le Shabak israélien a annoncé avoir déjoué une attaque planifiée par le Hamas, affirmant que la planification de l’attaque avait été supervisée depuis le siège du mouvement en Turquie. Plusieurs membres clés de la cellule ont été arrêtés, une puissante bombe a été saisie. L’arrestation de Anas al-Sharman a eu lieu le 15 mars 2024, comme l’ont rapporté les médias israéliens.
Mesures punitives
Une délégation des familles des prisonniers jordaniens et de la Commission nationale des prisonniers et disparus jordaniens dans les prisons israéliennes a récemment visité le ministère des Affaires étrangères jordanien et rencontré la direction des opérations et des affaires consulaires pour discuter des conditions inhumaines et des violations quotidiennes auxquelles sont confrontés les prisonniers jordaniens en Entité sioniste.
Le coordinateur de la Commission nationale des prisonniers et des disparus, Fadi Farah, a souligné que les prisonniers jordaniens dans les prisons israéliennes, au nombre de 22, sont soumis à la torture, aux brutalités policières et aux mesures de représailles prises à leur encontre par les autorités d’occupation. Plusieurs violations graves de leurs droits humains fondamentaux, telles que l’interdiction des visites familiales depuis des années, l’absence de soins médicaux adéquats, l’isolement cellulaire et d’autres violations, ne respectant pas les lois internationales sur les droits de l’homme.