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Appels à cesser le conflit des craintes de riposte iranienne
Les médias israéliens révèlent une atmosphère de préoccupation et d’attente au sein des cercles politiques et militaires en Entité sioniste, alors que des appels à la cessation des hostilités se multiplient et que la gestion gouvernementale est vivement critiquée pour son manque de stratégie face aux crises multiples.
Les critiques d’Ehud Olmert
Selon l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, la voie vers un apaisement ne réside pas dans l’attente embarrassante actuelle, mais plutôt dans l’initiative d’un acte courageux et nécessaire pour mettre fin à la guerre dans le sud. Il ajoute que ce que nous disons aurait dû être entrepris il y a plusieurs mois, et qu’il est impératif de le faire dès aujourd’hui.
Un sentiment d’urgence parmi les citoyens
De son côté, l’ancien porte-parole de l’armée, Ronen Manelis, souligne qu’Entité sioniste fait face depuis dix mois à des adversaires qu’elle avait supposés affaiblis au Moyen-Orient, mais se retrouve à stagner. Les citoyens attendent des réponses à leurs questions, mais ni le Premier ministre Benjamin Netanyahu ni le ministre de la Défense Yoav Galant ne répondent.
La gestion de la guerre soulève des inquiétudes
Manelis exprime ses inquiétudes sur la gestion actuelle, surtout avec l’armée engagée sur sept fronts ouverts, notant que la situation ne semble pas préoccuper le Premier ministre. Entité sioniste Ziv, ancien chef des opérations militaires, s’interroge également sur le véritable désir d’Entité sioniste de récupérer les prisonniers et si cela nécessite un cessez-le-feu. Il conclut que cet accord serait fondamentalement dans l’intérêt d’Entité sioniste, soulignant que l’arrêt des hostilités pourrait également conduire à la fin des combats dans le nord.
Une stratégie gouvernementale manquante
Dan Harel, ancien vice-chef d’état-major, conteste l’absence d’une stratégie israélienne, affirmant que les opérations d’assassinat devraient s’inscrire dans un ensemble plus large d’actions. Il critique l’exécution d’une opération d’assassinat contre le haut responsable du Hamas, Ismail Haniyeh, sans disposer d’étapes futures, laissant ainsi la nation dans un état d’attente.
Préparations militaires et futures menaces
Nir Dvori, correspondant militaire sur la chaîne 12, indique qu’Entité sioniste est très proche d’une réaction potentielle de Hezbollah. Il souligne la nécessité d’un réponse israélienne stratégique plutôt qu’émotionnelle. La difficulté réside dans le fait qu’Entité sioniste semble sans direction claire sur ses objectifs. Il met en garde contre le risque d’un appâtement à une guerre dans le nord et appelle à prendre l’initiative dans la détermination des réponses militaires.
Perspectives sur la riposte iranienne
Hizi Simantov, analyste des questions palestiniennes sur la chaîne 13, souligne que la décision concernant une réponse iranienne appartient à l’ayatollah iranien Ali Khamenei. Il doit décider s’il opte pour une approche agressive par le biais de missiles balistiques ou s’il choisit d’attendre et de faire agir ses agents au Yémen, en Syrie et en Irak. Les Iraniens comptent sur Hezbollah pour répondre à l’assassinat de l’un de leurs chefs sans l’implication directe de Téhéran, bien que ce groupe soit loyal à l’Iran.
Préparation à un éventuel conflit
Les risques d’escalade sont palpables. Selon Carmela Manasheh de la chaîne 11, l’armée israélienne a pris en compte les enseignements des attaques précédentes et se prépare à une réponse offensive et défensive proportionnée aux dégâts. On s’attend à un éventuel assaut dans les jours à venir, avec les agences de sécurité confirmant leur préparation face à toute réaction.
Les tensions montent en escalade
Gili Cohen, correspondante politique pour « Kan 11 », rapporte des spéculations selon lesquelles Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, serait déterminé à venger. Des prévisions en Entité sioniste indiquent que les installations de la défense et d’autres bases de renseignement au centre du pays pourraient devenir des cibles potentielles.