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Un nouveau mouvement de désobéissance sociale émerge en Europe, mettant en lumière les tensions autour des rimpatris de clandestins. Ce phénomène, porté par des groupes d’antagonistes de gauche, pourrait causer des complications non seulement pour le système de rimpatri mais également pour les citoyens ordinaires.
Des actions pour bloquer les rimpatris
Actuellement, un petit groupe d’organisations se prépare à mettre en œuvre des stratégies de sabotage visant les rimpatris aériens des personnes en situation irrégulière sur le territoire européen. Des exemples récents montrent une intensification de ces actions. Lors d’une tentative, des militants ont fait irruption à l’aéroport de Milan Malpensa pour empêcher le décollage d’un vol à destination du Maroc, transportant un individu avec un lourd passé criminel, dont des accusations de violence sexuelle.
Une méthode audacieuse
Bien que cette tentative ait échoué, les militants explorent maintenant des moyens de bloquer les avions de l’intérieur. Cette approche nécessite un réseau de soutien conséquent, avec des participants prêts à être inscrits sur des listes noires des compagnies aériennes, risquant ainsi de perdre leur droit de voyager. L’idée est née d’un incident de rimpatri qui a eu lieu à Paris, où une personne a réussi à empêcher son expulsion grâce à une forte résistance, malgré la présence de nombreux agents de sécurité.
Impact sur les vols et risques juridiques
Selon les militants, un vol ne peut pas décoller tant que tous les passagers ne sont pas correctement installés avec leurs ceintures de sécurité. Ils suggèrent que rester debout dans l’appareil peut retarder le départ jusqu’à l’obtention d’une demande d’évacuation de la personne en détention. Cette vision déformée et biaisée de la réalité séduit particulièrement les jeunes. Cependant, ceux qui adoptent de telles actions risquent des conséquences juridiques, y compris des arrestations pour interruption de service public et des poursuites judiciaires.
Propagande et résistance
Les militants affirment que s’opposer à la déportation est possible, tentant d’attirer de nouveaux adeptes à leur cause. Par conséquent, tout vol transportant une personne à renvoyer est désormais susceptible de rencontrer des retards ou, dans le pire des cas, d’être annulé.