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La décision d’Anne Hidalgo pour les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a exprimé son souhait de laisser les anneaux olympiques en permanence sur la Tour Eiffel. Une initiative qui suscite des débats intenses, notamment parmi les descendants de Gustave Eiffel qui s’opposent à cette idée.
Une décision politique marquante
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont sans aucun doute un événement significatif pour les personnalités politiques, qui cherchent à capitaliser sur cet élan populaire. Anne Hidalgo envisage de conserver la vasque olympique, qui a récemment captivé l’attention pendant les Jeux, ainsi que durant les Jeux Paralympiques actuels.
En ce qui concerne les anneaux olympiques, Hidalgo a affirmé : « En tant que maire de Paris, la décision me revient et j’ai l’accord du CIO. Donc oui, ils vont rester sur la Tour Eiffel. C’est très beau cette idée d’allier la Tour Eiffel, monument conçu comme étant éphémère pour une exposition universelle, aux Jeux, moment éphémère qui aura aussi marqué Paris et notre pays… »
Les oppositions des héritiers de Gustave Eiffel
Toutefois, cette décision ne fait pas l’unanimité. Une pétition a déjà été mise en place, visant à retirer cet élément coloré de la Dame de fer. L’association des descendants de Gustave Eiffel s’élève également contre cette proposition. Savin Yeatman-Eiffel, un des héritiers, a déclaré sur BFM TV : « La Tour Eiffel, qui est devenue le symbole de Paris et de la France, a une vocation plus large que juste d’être associée définitivement à une organisation comme les Jeux olympiques. »
Les préoccupations des héritiers
Olivier Berthelot-Eiffel, président de l’association et arrière-arrière-petit-fils de Gustave Eiffel, partage cet avis : « Il n’y a pas de raison que le CIO privatise la Tour Eiffel… Ça va empêcher la Tour Eiffel de vivre ! » En revanche, Pierre Rabadan, adjoint au maire chargé des JO, reste optimiste quant à cette démarche et rappelle que la Tour Eiffel, pourtant controversée à ses débuts, faisait l’objet de réticences similaires lors de son érection pour l’Exposition universelle de 1889.
La question de savoir si les anneaux olympiques resteront sur la Tour Eiffel demeure donc en suspens, divisant l’opinion publique et historique sur le statut de ce monument emblématique de Paris.