Le président du Conseil souverain soudanais, Abdel Fattah al-Burhan, a déclaré qu’il n’y avait pas d’autre solution au Soudan que « la décision militaire » si les Forces de Soutien Rapide refusent la paix, alors que les combats se poursuivent malgré la reprise des négociations à Djeddah.
Al-Burhan a confirmé hier, mardi, dans un discours devant les officiers et soldats de la région militaire de Wadi Seidna à Omdurman, à l’ouest de la capitale Khartoum, la poursuite des forces armées dans « la bataille de la dignité pour vaincre la rébellion des Forces de Soutien Rapide », selon un communiqué de l’armée soudanaise.
Al-Burhan a indiqué que les forces armées se sont rendues à Djeddah, en Arabie saoudite, conformément à ce qui avait été convenu précédemment, à savoir le retrait des Forces de Soutien Rapide des quartiers résidentiels, des installations gouvernementales, des services et des rues. Il a ajouté : « S’ils refusent la paix et choisissent de persévérer dans des solutions pacifiques, il n’y a pas d’autre solution que la décision militaire ».
Les déclarations d’al-Burhan interviennent moins d’une semaine après l’annonce de la reprise des négociations à Djeddah entre les parties en conflit au Soudan, avec les bienvenues de l’Arabie saoudite et des États-Unis.
L’armée soudanaise a annoncé mercredi dernier qu’elle avait accepté l’invitation de l’Arabie saoudite et des États-Unis à reprendre les négociations avec les Forces de Soutien Rapide en vue de mettre fin au conflit qui a éclaté en avril dernier. Les Forces de Soutien Rapide ont également annoncé l’arrivée d’une délégation les représentant à Djeddah pour participer aux négociations.
Source : Al Jazeera + agences de presse