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Le Congrès espagnol a récemment validé un décret d’aide sans précédent de 10,6 milliards d’euros destiné aux victimes de la DANA (Dépression Atmosphérique Neigeuse et Avancée). Cette décision met en lumière une rare unanimité parmi les partis, à l’exception du Vox, qui s’est opposé à ce paquet d’aides.
Contenu du décret d’aide
Le décret approuvé permettra d’apporter un soutien crucial aux foyers, entreprises et municipalités touchés par les intempéries. Parmi les mesures notables, on trouve :
- Aides de jusqu’à 60 000 euros par logement endommagé
- 5 000 euros pour les travailleurs indépendants
- Jusqu’à 150 000 euros pour les petites et moyennes entreprises affectées
Les victimes pourront également bénéficier d’un report des paiements de leurs prêts hypothécaires ou personnels, de la mise en place de 5 milliards d’euros en garanties publiques pour les crédits, et le gouvernement couvrira tous les frais d’urgence engagés par les municipalités.
Un débat tendu au Congrès
Le débat autour de ce décret a été marqué par des tensions entre les différents partis. Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, a demandé une collaboration unanime pour faire passer le décret, insistant sur le fait que cela représentait une « opportunité » d’envoyer un message fort à ceux qui cherchent à tirer profit des catastrophes.
Malgré certains désaccords, le soutien a été large, avec l’approbation du PP, PSOE, PNV, Bildu, ERC et Junts, tandis que Vox a qualifié le plan de « cosmétique et insuffisant ».
Réactions des députés
Les réactions au sein du Congrès n’ont pas tardé. La députée socialiste Patricia Blanquer a critiqué le PP pour tenter de dissimuler des manquements, tandis que le député populaire Juan Bravo a appelé à l’action collective, affirmant que « l’Espagne a besoin de réponses, pas d’excuses ».
De son côté, le député de Podemos, Javier Sánchez Serna, a exprimé son soutien tout en reprochant au gouvernement de ne pas avoir déclaré l’état d’urgence face à une gestion qu’il qualifie de « négligente ».
Image du débat
Les discussions autour de ce décret illustrent les défis que le gouvernement espagnol doit relever pour répondre efficacement aux besoins des victimes et assurer une aide rapide et adaptée.