Abu Obeida et l’entraînement au combat du résistant Palestinien
Dans sa dernière apparition (audio et vidéo), le dimanche dernier; Abu Obeida, le porte-parole des Brigades Al-Qassam, a continué la guerre psychologique féroce, engagée – et dans laquelle elle excelle – par « la résistance Palestinienne » dans la bande de Gaza, contre les Israéliens; gouvernement, peuple et armée, parallèlement aux combats acharnés qu’elle mène contre l’armée d’occupation armée jusqu’aux dents.
Le combattant des pères et des ancêtres
Dans un discours enflammé, solidement argumenté et logique, soutenu par les exploits des hommes sur le terrain.. Abu Obeida a vanté, à juste titre, ce qu’il a décrit comme l’industrie la plus importante des Brigades Al-Qassam, qui est « le combattant Palestinien ». Il le décrit comme « le résistant, le combattant » qui possède une volonté et une détermination colossales ; pour faire face à « l’occupation », le meurtrier des pères, des ancêtres, des parents et des enfants et des amis.
La description d’Abu Obeida des combattants de la résistance Palestinienne dans son ensemble n’est pas exagérée, c’est une réalité reconnue par le grand public et les experts militaires… Cette réalité est révélée et documentée par les vidéos publiées par les médias militaires des Brigades Al-Qassam et des Saraya Al-Quds à Gaza. « Le combattant Palestinien » est robuste, tenace, humiliant la fierté de l’armée d’occupation, renversant le mythe de la dissuasion et de la supériorité israéliennes, et poussant ses soldats à fuir les champs de bataille et à crier, comme des enfants.. transformant des milliers d’entre eux en patients des cliniques psychiatriques israéliennes, sans compter les morts et les blessés.. certains soldats de l’occupation pensent même que les résistants à Gaza sont des fantômes.
Hamas, Jihad et les documents de principes
D’où vient tout ce défi et cette volonté d’acier du « combattant Palestinien » qui sont manifestés dans les vidéos d’affrontements et de placement manuel d’explosifs sur les chars pour les faire exploser ?. Pourquoi prend-il le risque de sa vie, sans peur ni terreur de la mort ?. Comment sa volonté et ses émotions ont-elles été préparées et renforcées à ce point de fermeté ?.
Les résistants de Gaza – et de l’extérieur dans la Cisjordanie – appartiennent principalement au mouvement Hamas (Brigades Al-Qassam), et dans une moindre mesure au Jihad (Saraya Al-Quds) islamiques, selon les documents de principes des deux mouvements, les deux ont une référence religieuse et s’opposent à l’entité sioniste, en tant que projet agressif, raciste et expansionniste.. Il y a des différences idéologiques mineures entre eux : le Hamas a une flexibilité politique, tandis que le Jihad est plus radical.
La résistance armée à l’occupation est un devoir légitime pour les deux mouvements; en vue de la libération de la Palestine (entre le Jourdain et la Méditerranée) et de sa capitale Jérusalem, sans céder aucun territoire palestinien. La résistance, selon la doctrine islamique, doit adhérer à des valeurs et à l’éthique des guerres islamiques, telles que la non-tuerie des femmes, des enfants et des anciens, et la clémence envers les prisonniers, et cette clémence et ce bon traitement ont été témoignés par les prisonniers israéliens libérés lors de la trêve de sept jours dans la guerre actuelle.
La doctrine de combat.. et la terre bénie
Tout soldat ou combattant Palestinien ou autre est motivé par une « doctrine de combat », qui a selon les experts, trois composantes; la première est matérielle, qui est l’acte de combat lui-même, ses méthodes et ses tactiques. La deuxième est intellectuelle, liée à la vision du conflit, ses fondements et ses objectifs. Le troisième composant est idéologique ou moral, et pour la résistance Palestinienne, c’est la « doctrine islamique », qui donne à la « Palestine » une place élevée car elle inclut « Al-Qods », la terre bénie, le lieu de l’Ascension du Prophète Mohammed – que la paix soit sur lui – et le berceau du Christ, paix sur lui.
Les documents de principes pour le Hamas et le Jihad se réfèrent à cette signification, donc l’occupation des territoires palestiniens et la profanation des lieux saints, et le désir de libérer la mosquée Al-Aqsa du contrôle sioniste, tout cela est un puissant moteur pour le combattant Palestinien, pour s’engager dans la lutte contre l’occupant israélien, et cela explique la signification du choix du nom « Deluge d’Al-Aqsa ».
Victoire ou martyre.. et le général Al-Duwairi
Selon l’expert militaire le général Fayez Al-Duwairi, le combattant Palestinien a la bravoure et l’audace sachant à 99% qu’il pourrait être tué (obtenir le martyre).. mais il ne hésite jamais, en raison de sa préparation et de son éducation culturelle, mentale et idéologique. La doctrine du « combattant Palestinien » – qu’il soit du Hamas, du Jihad ou d’autres – peut se résumer dans le slogan : « C’est pour le Jihad.. la victoire ou le martyre » avec lequel Abu Obeida termine ses discours et déclarations militaires, le combattant se trouve entre deux objectifs soit atteindre la victoire et libérer la terre occupée.. ou le martyre au nom d’Allah; dans l’espoir de gagner le paradis promis divinement.
Il ne s’agit pas de tout dans la composition psychologique, éthique et combative du résistant Palestinien.. il y a un autre moteur et une autre motivation.. je veux dire cet énorme nombre d’incendies nazis et de massacres répétés tous les quelques années, perpétrés par l’armée d’occupation, contre les habitants de Gaza qui créent une haine et une oppression dans les cœurs de tous ceux qui les ont vécus, enfant ou adulte ou homme.
Le volcan et le désir de vengeance
Un homme de Gaza ou de la Cisjordanie qui a vécu une telle atroce catastrophe humanitaire et ses semblables ne peut pardonner ou oublier les événements et ce qu’ils ont causé dans l’assassinat de sa famille ou de son fils ou de son frère ou de son ami sous ses yeux. Inévitablement, un tel homme est envahi par un profond sentiment d’oppression à cause de ces horreurs et de son incapacité à secourir ces êtres chers.
La nature des choses et la psychologie humaine transforment ces scènes en un volcan qui ne cesse de bouillir et une forte envie de vengeance et de rétribution à l’encontre de ces nazis sionistes, qui ont un long dossier de massacres contre le peuple Palestinien depuis les années 1940 et la catastrophe de 1948.
Que peut-on attendre d’un homme qui a vécu ces holocaustes et qui les a gravés dans sa mémoire.. ou qui a entendu de ses pères ou grands-pères leurs histoires qu’ils ont vécues avec les massacres commis par les gangs sionistes en Palestine, et ce qu’ils ont subi, tueries et déplacements ?.
Il est certain qu’il saisira l’occasion pour se venger et rejoindre les rangs de la résistance, sacrifiant sa vie pour punir les meurtriers de ses proches et de ses êtres chers.. de là, Abu Obeida a mentionné dans son dernier discours que cette entité nazie exécrable a créé pour elle un ennemi et un combattant actuel et futur, dans chaque maison palestinienne et arabe.
Le combattant résistant, le combattant évoqué par Abu Obeida, est vraiment « l’arme la plus importante » de la résistance, celle qui écrira le dernier mot pour cet entité criminelle.