Dans un contexte de violence persistante à Gaza, la tragédie frappe le secteur de l’information : selon la récente déclaration de la Fédération des Journalistes Palestiniens, une série d’attaques israéliennes a mené à la mort de 66 journalistes depuis le début du mois d’octobre. La situation sécuritaire précaire pour les professionnels du journalisme est une préoccupation alarmante, faisant également écho à une urgence humanitaire générale qui appelle à une réaction de la communauté internationale.
Les Victimes Côté Presse
La déclaration de la Fédération révèle un bilan particulièrement lourd : depuis le 7 octobre, l’offensive israélienne a causé la mort de 66 journalistes et employés des médias. Les violences ont emporté 6 femmes journalistes parmi ces victimes, à savoir Salma Makhimer, Salam Mimeh, Iman Al-Aqeely, Alaa Al-Hasanat, Ayat Khdoorah et Doaa Sharaf, rappelant cruellement que les travailleurs de l’information sont en première ligne.
Des Disparitions et Arrestations
Outre les fatalités, la situation des journalistes est compliquée par des disparitions inquiétantes. Deux figures des médias, Nidal al-Wahidi et Haytham al-Abd Al-Wahed, sont actuellement portées disparues. Parallèlement, 31 journalistes ont été capturés et sont détenus par les autorités d’occupation israéliennes. Ce tableau sombre souligne le risque constant auquel sont exposés les journalistes dans les territoires palestiniens.
Appel à la Mobilisation Internationale
La réponse de la Fédération face à cette crise ne se limite pas à la documentation des atteintes. Un appel solennel est lancé à l’échelle internationale pour que justice soit faite pour ces crimes contre les journalistes, particulièrement les femmes, faisant état d’un ensemble de violations qui vont au-delà de l’assassinat pour inclure l’arrestation, la poursuite et diverses formes de violence liées à leur activité journalistique.
En parallèle, une trêve humanitaire a été déclarée, apportant un éphémère espoir de stabilisation, après 48 jours d’un conflit qui a causé une hécatombe avec près de 15 000 morts, incluant une majorité d’enfants et de femmes, et plus de 36 000 blessés. La violence armée a une fois de plus montré ses impacts destructeurs, non seulement en termes de pertes humaines mais aussi à travers les atteintes significatives à la liberté de la presse et aux droits de fondamentaux des journalistes, qui s’avèrent être parmi les premières victimes de cette crise.