30 ans de déformation sur le génocide des Tutsis au Rwanda
Malgré les preuves irréfutables du génocide contre les Tutsis et sa reconnaissance par la communauté internationale, l’identification de ses victimes reste confrontée à une réticence inquiétante.
Trente ans de manipulation
Le déni du génocide prend plusieurs formes, émanant souvent d’individus, d’organisations et de médias. Cependant, des pays tels que les États-Unis semblent trouver acceptable d’adopter une forme de déni plus subtile, en refusant d’utiliser la bonne appellation pour cette atrocité, basée sur l’identité des victimes.
L’absurdité du déni
Refuser de qualifier le massacre au Rwanda de génocide contre les Tutsis est une position humiliante qui sape la vérité historique et diminue la mémoire des victimes. Imaginez un instant si cette logique était appliquée à d’autres génocides de l’histoire.
La conclusion
Éviter d’utiliser le terme « génocide » ou de l’esquiver en référence aux horreurs commises contre les Tutsis au Rwanda n’est pas simplement un débat académique. Il s’agit d’une obligation morale, d’un test de notre engagement envers la vérité, la justice et la dignité humaine, et les conséquences de cette évitement sont profondes.