Les attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie continuent depuis deux semaines. Reuters a rapporté qu’une nouvelle attaque a visé la base d’Aïn al-Assad en Iraq, qui abrite des soldats américains. Selon des sources sécuritaires, quatre roquettes ont été lancées en direction de la base située dans la province d’Al-Anbar, à l’ouest de l’Irak.
Deux sources ont déclaré que les roquettes ont été lancées depuis une zone désertique à environ 25 kilomètres au nord de la base d’Aïn al-Assad. Les forces de sécurité ont commencé à rechercher les auteurs de l’attaque. Il n’est pas clair pour le moment si l’attaque a causé des dommages matériels ou humains, mais deux responsables de l’armée irakienne ont déclaré que les roquettes ont peut-être manqué leur cible.
Pendant ce temps, un responsable du Pentagone a déclaré que ses forces et les forces de la coalition internationale en Irak et en Syrie ont été la cible de 23 attaques de drones et de missiles au cours du mois d’octobre. Il a précisé aux journalistes que « du 17 au 30 octobre, les forces américaines et de la coalition ont été attaquées au moins 14 fois en Irak et 9 fois en Syrie ».
Il a ajouté que la plupart de ces attaques n’ont pas atteint leurs objectifs grâce à nos défenses solides. Le Pentagone avait précédemment déclaré que les attaques avaient blessé 21 soldats américains légèrement et qu’un entrepreneur civil était décédé d’une crise cardiaque lors d’une alerte d’attaque potentielle à la base d’Aïn al-Assad.
Par ailleurs, des avions de guerre de milices pro-iraniennes qui combattent aux côtés des forces armées syriennes ont attaqué des factions armées loyalistes au régime dans la province de Deir ez-Zor, à l’est de la Syrie, après des informations selon lesquelles les forces américaines avaient été attaquées dans le champ gazier de Conoco. Le Pentagone maintient environ 2 500 soldats américains en Iraq et environ 900 autres en Syrie.
Les forces américaines au Moyen-Orient font face à des attaques croissantes de roquettes et de drones en raison de leur soutien à Israël dans sa guerre avec la bande de Gaza. Washington a blâmé les factions pro-iraniennes et a lancé des frappes aériennes la semaine dernière contre des sites en Syrie liés à la Garde révolutionnaire iranienne. Cependant, le Pentagone a réaffirmé à plusieurs reprises qu’il souhaitait éviter une escalade de la guerre à Gaza vers un affrontement régional avec l’Iran et ses alliés.
Source: Al Jazeera + Agences de presse