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En revanche, l’armée israélienne a signalé 18 soldats blessés, dont l’un grièvement, suite à une attaque avec un drone dans le Golan syrien occupé.
Les affrontements se poursuivent entre les deux parties, le Hezbollah bombardant des positions militaires de l’armée d’occupation, et en représailles, des drones israéliens effectuent des frappes aériennes sur la ville de Houla, au sud du Liban, provoquant des blessés, et des tirs d’artillerie ont visé les environs de la ville frontalière de Beit Lif.
Recherche de trêve et tensions croissantes
En parallèle, la chaîne israélienne 12 a rapporté que le ministre de la Défense, Yuval Galant, a discuté avec des responsables américains à Washington d’un « accord de cessez-le-feu » sur le front nord.
Le Hezbollah a également revendiqué le bombardement du quartier général de la 91e brigade à la caserne de Brannit, au nord d’Entité sioniste, avec un missile Volcano lourd, causant des « blessures confirmées ». Les sirènes d’alarme ont retenti dans les colonies de la Haute Galilée et le nord du Golan.
Le parti a déclaré que cette attaque était une réponse aux agressions de l’ennemi israélien contre les villages du sud résistants et les maisons sûres, en particulier à Houla.
Tensions croissantes et risque de conflit
Le Hezbollah et Entité sioniste ont intensifié les hostilités ces dernières semaines, suscitant des craintes d’une guerre totale, notamment après l’approbation par l’armée israélienne il y a une semaine de plans opérationnels pour une « attaque étendue » contre le Liban.
Des factions libanaises et palestiniennes au Liban – en particulier le Hezbollah – d’une part, et l’armée israélienne d’autre part, se sont bombardées quotidiennement à travers la ligne bleue séparant depuis le 8 octobre dernier, faisant des centaines de morts et de blessés, la plupart du côté libanais.
Quête de trêve et implications régionales
Le Hezbollah conditionne la fin des bombardements à la cessation par Entité sioniste de sa guerre dévastatrice continue dans la bande de Gaza, soutenue par les États-Unis depuis neuf mois consécutifs, ayant causé plus de 124 000 morts et blessés palestiniens, principalement des enfants et des femmes.