Les régimes végétariens et végétaliens sont de plus en plus reconnus pour leurs nombreux bienfaits sur la santé. En effet, selon une récente étude, ces régimes pourraient jouer un rôle essentiel dans la prévention du cancer, l’une des principales causes de mortalité dans les pays développés.
Dans le cadre de cette étude, les chercheurs se sont penchés sur l’impact de différents types de régimes – tels que le régime semi-végétarien, pesco-végétarien, ovo-lacto-végétarien et végétalien – sur le risque de cancer par rapport à un régime omnivore traditionnel.
Avant d’approfondir les conclusions de cette étude, il est important de comprendre les nuances entre les divers types de végétarisme. Voici les principaux types recensés :
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Le Lacto-végétarisme : Ce régime exclut toute consommation de viande, mais autorise les produits laitiers.
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L’ovo-lacto-végétarisme : Ce régime proscrit la viande mais permet la consommation des produits laitiers et des œufs.
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Le Pesco-végétarisme : Les adeptes de ce régime évitent la viande, mais consomment occasionnellement du poisson.
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Le Semi-végétarisme : Ce régime tolère des exceptions occasionnelles en matière de consommation de viande.
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Le Végétalisme : Ce mode alimentaire proscrit totalement la consommation de viande et de tout produit d’origine animale (y compris les œufs et les produits laitiers).
Ces variations dans les régimes végétariens ou végétaliens offrent un éventail d’options pour ceux qui souhaitent adopter un mode de vie alimentaire plus respectueux de l’environnement et potentiellement bénéfique pour la santé.
Les conclusions de cette recherche se basent sur l’analyse des habitudes alimentaires de plus de 69 000 adeptes américains du mouvement adventiste, suivis depuis 2002. Jusqu’en 2011, 2 939 cas de cancer avaient été diagnostiqués parmi ces participants.
En comparaison avec les individus suivant un régime omnivore traditionnel, ceux qui avaient opté pour un régime végétarien présentaient un risque réduit de 16 % de développer un cancer, toutes variantes de végétarisme confondues. Cette réduction du risque est particulièrement marquée chez les femmes, pouvant aller jusqu’à 34 %. Notamment, le régime ovo-lacto-végétarien semble offrir une protection notable contre les cancers gastro-intestinaux, réduisant le risque de 25 %.
Ces résultats viennent corroborer les constatations antérieures sur les bienfaits des régimes végétariens et végétaliens dans la prévention du cancer, soulignant l’importance de l’alimentation dans la santé globale.
En parallèle à ces conclusions, il est essentiel de souligner les liens entre la consommation de viande rouge, la santé individuelle et l’impact environnemental. Des études ont démontré que la surconsommation de viande rouge peut augmenter le risque de certaines maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer.
De plus, l’industrie de la viande est souvent pointée du doigt pour sa contribution significative aux émissions de gaz à effet de serre et à la déforestation, ce qui souligne l’importance d’explorer des alternatives alimentaires plus durables et respectueuses de l’environnement.
Ainsi, en plus des bienfaits individuels sur la santé, les régimes végétariens et végétaliens peuvent également contribuer de manière significative à la réduction de l’empreinte environnementale globale, offrant une approche holistique pour un mode de vie plus sain et plus durable.