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Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un dérèglement hormonal touchant environ une femme sur dix en âge de procréer. Il se caractérise par des follicules qui se développent sur les ovaires, engendrant des troubles du cycle menstruel et une diminution de la fertilité. Cette pathologie est souvent associée à une résistance à l’insuline.
Ajustements alimentaires pour soulager les symptômes
Pour atténuer les symptômes du SOPK, il peut être crucial de modifier son régime alimentaire. Alexandra Murcier, diététicienne-nutritionniste spécialisée en fertilité, recommande d’adopter une alimentation à index glycémique bas, riche en fibres et en légumineuses.
Il est conseillé d’intégrer des légumes à chaque repas et de consommer des sources d’omégas 3 comme l’huile de noix ou de colza, et les poissons gras, qui peuvent contribuer à réduire l’inflammation.
Aliments à éviter
Il est également important d’éviter certains aliments. Alexandra Murcier souligne les dangers des aliments à indice glycémique élevé, tels que les bonbons et les sodas. Les huiles riches en oméga 6, comme l’huile de tournesol, doivent également être limitées pour éviter des déséquilibres qui peuvent augmenter l’inflammation.
Bons réflexes à adopter
Les femmes atteintes de SOPK devraient manger lentement pour mieux écouter leur satiété et respecter des heures de repas fixes afin de stabiliser leur glycémie. Éviter de sauter le petit-déjeuner est également conseillé pour prévenir des pics de cortisol.
Une activité physique régulière, même sous forme de simples marches quotidiennes, est essentielle pour réguler la glycémie.
Compléments alimentaires
Si vos efforts alimentaires ne suffisent pas, des compléments alimentaires peuvent être utiles. Le chrome (400 mg par jour) et le Myo-Inositol (200 mg par jour) sont recommandés pour regagner un équilibre hormonal et améliorer la qualité de l’ovulation, surtout pour celles qui souhaitent tomber enceintes.
L’impact de l’alimentation
Des études montrent qu’un régime cétogène, qui est faible en sucre et riche en graisses, peut aider à améliorer la fertilité des femmes atteintes de SOPK. Respecter ces conseils alimentaires joue un rôle crucial dans la gestion des symptômes et l’optimisation de la fertilité.