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Les skippeurs du Vendée Globe 2024 se retrouvent confrontés à des conditions maritimes extrêmes alors qu’ils naviguent à des vitesses impressionnantes. En effet, certains d’entre eux atteignent des moyennes de plus de 21 nœuds, soit environ 39 km/h, ce qui met à l’épreuve aussi bien les bateaux que les marins.
Une course effrénée vers le cap de Bonne-Espérance
Au classement de mardi matin, Charlie Dalin, skipper du bateau Macif, conserve la tête de la course, suivi de près par Thomas Ruyant (Vulnerable) et Yoann Richomme (Paprec Arkéa). Cependant, malgré des vitesses fulgurantes, Dalin ne parvient plus à accroître son avance. Yoann Richomme a exprimé ses préoccupations concernant l’intensité de la compétition : « Là, c’est vraiment une course de vitesse, la mer n’est pas trop défoncée mais le bateau saute quand même dans tous les sens, ça va très vite, c’est hyper désagréable ! Je n’aime pas trop ce groupe qui bombarde n’importe comment, j’en fais partie hein, mais je trouve qu’on ne va pas pouvoir durer comme ça deux mois ! »
Des défis quotidiens à bord
Les skippeurs doivent s’adapter à ces conditions difficiles. Benjamin Dutreux, actuellement 14e, note : « Au début, quand ça commence à accélérer, on se dit ‘ça ne va pas être possible de vivre comme ça pendant plusieurs jours’, et au final, on s’habitue ! J’avais du mal à dormir, maintenant j’arrive bien à dormir. J’avais du mal à me déplacer dans le bateau, maintenant j’y arrive très bien… Donc voilà, je reprends la vie qui était un peu en stand-by le temps de s’acclimater à ces conditions ! »
La dynamique de la course
Alors que les skippeurs continuent de se battre contre la mer agitée et les vitesses extrêmes, la course vers le cap de Bonne-Espérance s’intensifie. Les conditions météorologiques sont cruciales et chaque décision compte. La prochaine dépression pourrait changer la donne pour la tête de la flotte, mais pour l’instant, la vitesse reste le facteur déterminant.