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Le Premier ministre pro-européen, Marcel Ciolacu, a dominé le premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie, qui s’est tenu le 24 novembre. Selon les résultats des sondages à la sortie des urnes, il a obtenu 25 % des voix. Il est suivi par Elena Lasconi, la maire centre-droit d’une petite ville, avec 18 %, tandis que deux candidats d’extrême droite récoltent entre 15 et 16 % des suffrages.
Réactions des candidats
Marcel Ciolacu, âgé de 56 ans, a remercié ses électeurs pour leur soutien, qualifiant ce résultat de * »clair comme de l’eau de roche »*. Il a cependant appelé à la prudence, soulignant l’importance d’attendre le dépouillement complet pour connaître son adversaire du second tour, prévu le 8 décembre. De son côté, Elena Lasconi, 52 ans, ancienne journaliste, a également demandé à ses partisans de rester vigilants à cause des scores serrés.
État des candidats d’extrême droite
Au sein de l’extrême droite, George Simion, chef du parti AUR (Alliance pour l’unité des Roumains) et âgé de 38 ans, a été surpris de sa quatrième position, juste derrière Calin Georgescu, un candidat prorusse de 62 ans. Simion, admirateur de Donald Trump, a promis de poursuivre le combat, déclarant : * »Nous verrons les résultats des urnes à 23 heures (22 heures à Paris) »*, tout en anticipant les législatives du 1er décembre et le second tour de la présidentielle.
Un contexte politique tendu
Une éventuelle qualification des candidats d’extrême droite serait un événement marquant pour la Roumanie, un pays de 19 millions d’habitants et membre fidèle de l’UE et de l’OTAN. Ce pays a jusqu’à présent résisté aux tendances nationalistes, se distinguant de nations comme la Hongrie ou la Slovaquie. La Roumanie, avec une frontière de 650 kilomètres avec l’Ukraine et un accès à la mer Noire, joue un rôle stratégique essentiel, comme le souligne une étude du groupe de réflexion New Strategy Center, tant pour l’OTAN que pour le transit des céréales ukrainiennes.
Images de l’élection