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Alice Murphy, une journaliste passionnée de voyages, a exploré pas moins de 50 pays à travers le monde. Dans un récent article, elle partage ses expériences de voyage, mais évoque également un pays où elle ne souhaite pas retourner : le Qatar.
Doha, la capitale peu inspirante
Le Qatar, situé sur les rives du Golfe Persique, n’a pas réussi à impressionner Alice. En mai dernier, elle s’y est rendue avec son partenaire après avoir raté une correspondance, ce qui les a contraints à passer 24 heures dans l’émirat.
La capitale, Doha, a laissé une impression mitigée sur la voyageuse. Elle décrit son expérience en ces termes : « La tranquillité était le premier indice que Doha n’est pas ma ville ». Les rues étaient envahies par des voitures de luxe, mais les piétons se faisaient rares.
Une ville « seelenlos » et « clinique »
Dans son récit pour Metro, Alice souligne que Doha lui a semblé très clinique et sans âme. Même le célèbre marché traditionnel, le Souk Waqif, n’a pas réussi à changer son impression: « Doha m’a laissée indifférente », raconte-t-elle.
Alice et son compagnon ont décidé d’explorer Doha à pied, une pratique peu courante dans cette ville. Un serveur leur a même demandé : « Pourquoi marcher quand on peut conduire ? ». Cette remarque illustrant le manque de vie piétonne dans la ville, où les larges boulevards sont presque déserts, sauf pour quelques voitures et ouvriers.
Des merveilles architecturales sans vie
Lors de sa visite à Lusail, la « deuxième ville » du Qatar, Alice a constaté que même les édifices impressionnants comme les Katara Towers manquaient de vitalité. Malgré sa description du Museum of Islamic Art comme un « merveille architecturale », cela n’a pas suffi à lui donner un sentiment d’appartenance.
Les enjeux des droits humains au Qatar
Le Qatar a également été sous les projecteurs pour des raisons moins flatteuses, notamment lors de la dernière Coupe du Monde de football. Le pays est fréquemment critiqué pour son traitement des droits humains, notamment envers les travailleurs étrangers, représentant plus de 80 % de la population. Les conditions de travail ont été particulièrement sévères, comme l’a montré le nombre élevé de décès sur les chantiers liés à la Coupe du Monde 2022.
Les droits des femmes sont également restreints, nécessitant souvent l’autorisation d’un mari pour des décisions quotidiennes. De plus, la liberté d’expression est limitée et l’homosexualité est criminalisée, pouvant entraîner des peines d’emprisonnement.