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Le président américain, Joe Biden, a atterri ce dimanche à Rio de Janeiro pour participer à sa dernière cumbre du G20, qui débutera ce lundi. Cette réunion sera dédiée à la lutte contre la crise climatique et à la préservation de la biodiversité, notamment en Amazonie. Avant d’arriver à Rio, Biden a fait une escale à Manaus, au cœur de la forêt amazonienne, devenant ainsi le premier président en exercice des États-Unis à visiter cette région emblématique dans le cadre d’une initiative centrée sur la crise climatique.
Un moment historique en Amazonie
« Je suis fier d’être ici. Je suis le premier président des États-Unis en fonction à visiter l’Amazonie », a déclaré Biden depuis le cours du rio Negro, principal affluent de l’Amazone, à Manaus, au Brésil. Lors d’un événement, il a également signé un acte pour déclarer le 17 novembre comme le Jour international de la conservation.
Un engagement financier pour la conservation
Joe Biden a également annoncé que les États-Unis augmenteraient leur contribution au Amazon Fund à 100 millions d’euros. Cette initiative a été lancée par le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva. Cependant, cette somme est bien inférieure aux 500 millions d’euros promis par Washington en 2023 pour soutenir la région sur cinq ans.
Un responsable de la Maison Blanche a déclaré que si Trump, l’ancien président, visitait l’Amazonie et voyait de ses propres yeux la sécheresse et les enjeux environnementaux, il pourrait changer d’avis sur le changement climatique et contribuer aux 400 millions d’euros restants de cet engagement.
Survol des zones déforestées
Avant d’atterrir à Rio, Biden a survolé des zones de l’Amazonie touchées par la déforestation et a fait une déclaration depuis le Musée de l’Amazonie. Il a affirmé qu’il laissait à son successeur, Donald Trump, « des bases solides » pour continuer à développer l’agenda écologique de son administration, tout en avertissant que les changements en matière de transition énergétique sont irréversibles.
Un défi pour l’avenir
« Certains peuvent vouloir retarder ou stopper la révolution énergétique, mais personne ne pourra l’annuler », a déclaré Biden au Musée de l’Amazonie, un jardin botanique situé dans la réserve forestière Adolpho Ducke, l’un des sanctuaires environnementaux les plus importants du Brésil. Le président arrive avec la préoccupation que l’éventuelle réélection de Trump en janvier pourrait annuler plusieurs politiques mises en place au cours de son mandat, notamment en matière de transition énergétique, de soutien à l’Ukraine face à la Russie et de gestion des relations avec la Chine.