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À Valence, en Espagne, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées le samedi 9 novembre, pour protester contre le gouvernement régional, dix jours après des inondations dévastatrices qui ont causé la mort de 215 personnes dans la région. Cette manifestation a été l’occasion pour la population d’exprimer sa colère face à la gestion de la crise par les autorités.
Des revendications claires
Les manifestants ont exprimé leur mécontentement au centre de la ville, réclamant la démission des responsables gouvernementaux qu’ils jugent incompétents. Initialement, les organisateurs avaient prévu un rassemblement silencieux en hommage aux victimes, mais l’intensité de la colère des participants a rendu cela impossible. * »Assassins, assassins, »* scandait la foule, tandis que Paula, une manifestante, portait une pancarte indiquant : * »Mazón démissionne, tu ne nous as pas prévenus à temps. »*
Une gestion de crise critiquée
Les critiques se sont principalement dirigées vers Carlos Mazón, le chef du gouvernement régional. Hendrick, un autre manifestant, a déclaré : * »On a un gouvernement valencien inerte qui a abandonné le peuple et qui n’est pas capable de protéger son peuple et de remédier à la catastrophe. La première chose la plus importante a été de ne pas prévenir à temps la population. »*
Il a souligné que les agences météorologiques avaient averti le gouvernement deux à trois jours avant la catastrophe, mais que les secours étaient absents. * »Désorganisation totale ! »* a-t-il ajouté, dénonçant l’absence d’aide immédiate.
Des villages encore en détresse
Les manifestants ont également dénoncé les coupes budgétaires affectant la prévention des risques météorologiques, ainsi que la suppression d’un organisme censé coordonner les secours en cas de catastrophe. Sabrina, une participante à la manifestation, a exprimé sa solidarité : * »Ces gens qui ne peuvent pas venir. Ceux qui sont réellement touchés ne peuvent pas se déplacer, venir jusqu’ici. »*
Des témoignages de volontaires évoquent des villages encore ensevelis sous la boue, des habitants privés d’eau et d’électricité, et des services de secours débordés face à l’ampleur de la catastrophe.