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Lors d’un meeting organisé le 28 octobre 2024 à Powder Springs, en Géorgie, Donald Trump a fermement rejeté les accusations le qualifiant de « nazi ». En réponse aux critiques émanant de Kamala Harris, qui affirme que ceux qui ne votent pas pour elle sont des nazis, Trump a déclaré : « Nous sommes des nazis », avant de corriger : « Je ne suis pas un nazi, je suis le contraire d’un nazi. »
Accusations de fascisme
Les déclarations de Trump surviennent après que son ancien chef de cabinet lors de son mandat entre 2017 et 2021 a qualifié le candidat républicain de fasciste. Ce dernier a affirmé que Trump « préférait clairement l’approche dictatoriale du gouvernement » et aurait même déclaré qu’Adolf Hitler avait « fait de bonnes choses ». Ces accusations ont été renforcées par le discours de Trump qui s’est durci ces dernières semaines, menaçant de ne pas reconnaître les résultats des élections en cas de défaite, comme en 2020, et d’utiliser l’armée contre ses adversaires politiques, qualifiés d’ « ennemis de l’intérieur ».
Réaction de Kamala Harris
Kamala Harris a rapidement réagi aux propos de Trump, les qualifiant de « profondément troublants et incroyablement dangereux ». Elle a souligné que le discours de Trump était de plus en plus dérangeant et qu’il cherchait à obtenir un pouvoir sans contrôle.
Propos controversés lors d’un meeting
Une autre polémique a éclaté lors d’un meeting au Madison Square Garden, à New York, où l’humoriste Tony Hinchliffe a décrit Porto Rico comme « une île flottante d’ordures au milieu de l’océan ». Trump, par l’intermédiaire de sa porte-parole, a pris ses distances avec cette déclaration. Kamala Harris a, quant à elle, promis dans une vidéo de « dessiner une voie nouvelle et heureuse » pour Porto Rico, soulignant que tant de choses étaient en jeu dans cette élection.
Les enjeux de l’élection présidentielle américaine
Dans un discours prononcé lundi dans l’État clé du Michigan, Harris a déclaré : « Nous ne sommes pas en 2016 ou en 2020 » et a averti que Trump devenait « encore plus instable et plus déséquilibré », ajoutant qu’il n’y aurait « personne pour l’arrêter » cette fois-ci.