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France : un sommet international pour soutenir le Liban en crise
La France organise, ce jeudi, à l’initiative du président Emmanuel Macron, le « conférence internationale de soutien au Liban ». Cette initiative vise à redresser ce pays qui souffre d’une crise économique et politique profonde, exacerbée par des attaques israéliennes ayant déjà causé la mort de plus de 2400 personnes.
Réunion au Palais de l’Élysée
La présidence française a annoncé que Macron tiendra, mercredi après-midi, une réunion avec le Premier ministre libanais en exercice Najib Mikati, dans le cadre de cette conférence.
Les objectifs précis du sommet n’ont pas été divulgués par le ministère des Affaires étrangères français, et la liste des participants reste également inconnue.
Absence de certains acteurs clés
Notamment, le secrétaire d’État américain Antony Blinken ne sera pas présent, bien que les États-Unis soient le principal allié d’Israël. De même, l’Iran, soutien du Hezbollah, qui exerce une influence forte sur la situation au Liban, sera également absent.
Cette absence d’acteurs influents pourrait réduire les chances de succès de la conférence pour établir un cessez-le-feu, bien qu’elle puisse donner lieu à des initiatives en matière d’aide humanitaire.
Attentes limitées sur le conflit
Un diplomate français a précisé qu’il ne faut pas s’attendre à des annonces majeures concernant la fin du conflit. Kareem Bitar, professeur de relations internationales à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, a souligné que « les besoins sont si énormes que même si l’aide atteignait des centaines de millions de dollars, elle pourrait être perçue comme une simple assistance palliative ».
Le rôle de la résolution 1701
La France plaide depuis longtemps pour une solution basée sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui a mis fin à la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël. Cette résolution a établi un cessez-le-feu entre les deux parties après un conflit dévastateur.
Elle prévoit également le retrait complet d’Israël du Liban, ainsi que le renforcement de la présence de la force intérimaire des Nations Unies au Liban, connue sous le nom de FINUL, tout en limitant la présence militaire dans la zone frontalière à l’armée libanaise et à la force internationale.
Un diplomate français a expliqué que cette solution implique un retour à la situation qui prévalait avant le dernier conflit, bien qu’il y ait eu de nombreuses violations de cette résolution internationale.