Sommaire
Une campagne pour la santé en France
En France, une personne sur quatre souffre d’une maladie chronique. Après 65 ans, ce sont trois Français sur quatre. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la prévention est essentielle pour réduire les risques de maladies chroniques.
Lancement du dispositif « Mon bilan prévention »
Ce mardi 10 septembre marque le lancement de la campagne gouvernementale du dispositif « Mon bilan prévention ». Annoncé en 2022 par le président Emmanuel Macron, ce dispositif vise à être une étape clé de la politique de prévention en France. À partir de juin 2024, ce bilan sera généralisé à l’échelle nationale après une expérimentation dans les Hauts-de-France fin 2023.
Auto-questionnaire pour la santé
Le dispositif repose sur un « auto-questionnaire adapté en fonction de la tranche d’âge ». Les personnes concernées sont les Français âgés de 18 à 25 ans, de 45 à 50 ans, de 60 à 65 ans, et de 70 à 75 ans. Ces groupes recevront une invitation pour réaliser ce bilan.
Où et comment faire son bilan ?
Les bilans peuvent être réalisés par des professionnels de santé, notamment médecins, sages-femmes, infirmiers et pharmaciens. Gérard Raymond, président de France Assos Santé, se réjouit de cette initiative : « On ne peut que se féliciter de la mise en œuvre de ce bilan, inscrit dans nos propositions depuis 2022. »
Changer la perception de la santé
Ce dispositif gratuit vise à encourager les Français à prendre soin de leur santé proactivement. Dans un contexte où l’accès aux soins devient de plus en plus difficile, le bilan se veut une manière de valoriser l’importance de la prévention, selon la Direction générale de la Santé.
Des enjeux spécifiques selon les âges
Les enjeux de santé diffèrent selon les tranches d’âge. Pour les jeunes, il s’agit de prévenir les addictions et les problèmes de santé mentale. Pour les plus âgés, le bilan cible les risques d’isolement, de dépendance et de perte d’autonomie.
Modifier les comportements face à l’accès aux soins
Enfin, ces bilans visent à modifier les comportements des Français concernant leur accès aux soins. « Ces consultations doivent être de véritables rencontres et permettre une éducation à la santé », souligne Gérard Raymond. À noter, il n’est pas nécessaire d’être invité pour prendre rendez-vous pour un bilan.