Sommaire
Un Été inégalé en chaleur
Selon les données de l’observatoire européen Copernicus, les mois de juin à août 2024 ont enregistré la température moyenne la plus élevée jamais mesurée, battant déjà les records de 2023. Cette situation alarmante s’accompagne d’une multiplication des phénomènes extrêmes, tels que des canicules, des sécheresses et des inondations meurtrières. Cette année, plus que jamais, il devient urgent d’agir contre le réchauffement climatique.
Des records battus dans plusieurs pays
Des températures inédites ont été observées dans de nombreux pays comme l’Espagne, le Japon et la Chine. Samantha Burgess, directrice adjointe du service de changement climatique de Copernicus, estime qu’il est très probable que 2024 devienne l’année la plus chaude jamais enregistrée. Les vagues de chaleur risquent de se multiplier et de s’intensifier, indiquant qu’il est crucial de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour éviter des conséquences dévastatrices pour les populations et la planète.
Conséquences mortelles des événements climatiques
Les catastrophes climatiques se sont succédées : des incendies ont ravagé l’ouest des États-Unis tandis que des canicules ont causé des centaines de morts au Maroc et en Arabie saoudite. En Asie, le typhon Gaemi a dévasté les Philippines et la Chine, résultant en de nombreux décès. En août, la température moyenne mondiale a atteint 16,82°C, soit 1,51°C au-dessus de la période préindustrielle, franchissant ainsi le seuil critique de 1,5°C fixé par l’accord de Paris.
L’état des mers et des océans
Les océans, qui couvrent 70 % de la surface de la Terre, ont absorbé 90 % de l’excès de chaleur causé par les activités humaines. Depuis mai 2023, les températures des mers sont à des niveaux records. Le phénomène El Niño exacerbe les vagues de chaleur, sans que La Niña apparaisse pour atténuer cet effet. Les mois à venir pourraient donc réserver d’autres surprises climatiques, alors que l’action climatique semble insuffisante face à l’ampleur du problème.