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Le 17 octobre 2024, Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, a exprimé ses préoccupations concernant la hausse d’impôts « temporaires » que le gouvernement français prévoit d’imposer aux entreprises. Selon lui, ces mesures risquent de faire reculer la France dans le classement européen en matière de compétitivité économique.
Critique de la hausse d’impôts
Alexandre Bompard a qualifié ces nouvelles impositions de « tête à queue de politique économique » lors de son intervention sur France Inter. Il a notamment souligné le caractère paradoxal de ces mesures, en ironisant sur le terme « temporaire » utilisé par le gouvernement. En effet, il évoque une liste d’impôts temporaires qui sont devenus définitifs, soulevant des inquiétudes quant à l’avenir fiscal des entreprises en France.
Impact sur les finances publiques
Lors de son discours, Bompard a déclaré : « Nous sommes en queue de peloton en termes de qualité des finances publiques. » Il a exprimé son inquiétude face à la direction que prennent les politiques fiscales, qui pourraient nuire à la compétitivité des entreprises françaises.
Il a également réfuté l’idée que la réduction du taux d’imposition des sociétés de 33% à 25% durant le premier mandat d’Emmanuel Macron ait constitué un « cadeau » pour les entreprises, affirmant que cela avait plutôt permis de ramener la France dans la moyenne européenne en matière d’imposition.
Un appel à la réflexion
Bompard a rappelé que cette réduction d’impôt avait conduit à des améliorations notables telles que la productivité, l’investissement et l’emploi. Cependant, il a mis en garde contre des choix qui, selon lui, pourraient ramener la France à une position désavantageuse sur la scène européenne.
Ces déclarations soulignent les défis auxquels les entreprises doivent faire face dans un contexte économique incertain, et lancent un appel à une réflexion sérieuse sur les choix fiscaux à venir.