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Les récentes déclarations du gouvernement britannique soulèvent des inquiétudes quant à la promesse faite par le parti travailliste de ne pas augmenter les taux de l’assurance nationale. Bien que cela ait été clairement stipulé dans leur manifeste électoral, il semble que cette promesse soit sur le point d’être brisée.
Une promesse électorale mise à mal
Le manifeste électoral du Labour était sans équivoque : « Nous n’augmenterons pas les taux de l’assurance nationale. » Cependant, les signaux forts émis par le gouvernement ces derniers jours indiquent que Rachel Reeves, la chancelière, pourrait augmenter les contributions à l’assurance nationale pour les employeurs, ce qui constituerait une « violation manifeste » de cette promesse électorale selon l’Institute for Fiscal Studies.
En réponse à cela, le Labour affirme que leur engagement ne s’applique qu’aux « travailleurs » et non aux employeurs. Une position qui semble trompeuse et bancale.
Impact sur les entreprises
La plupart des propriétaires d’entreprise sont, en effet, des travailleurs acharnés. Bouchers, cordonniers et boulangers œuvrent dur pour gagner leur vie et, s’ils réussissent, créent des emplois. L’augmentation des contributions à l’assurance nationale serait donc une taxe sur leur activité.
Lors du Sommet international des investissements à Londres, Sir Keir Starmer tentait de convaincre le monde des affaires que le Labour est le parti de la stabilité, capable de respecter ses engagements. Pourtant, cette mesure n’est qu’une parmi d’autres surprises désagréables non mentionnées dans le manifeste, notamment la suppression de l’allocation de chauffage d’hiver pour des millions de retraités.
D’autres violations en perspective
Le budget à venir devrait inclure des augmentations d’impôt sur les plus-values, une réduction des allègements fiscaux sur les retraites et une manipulation des règles budgétaires qui pourrait entraîner un endettement insoutenable. Tout cela n’a pas été discuté avant les élections, ce qui soulève des doutes sur la crédibilité des autres promesses du Labour.
La vie des vice-chanceliers en contraste avec les étudiants
Alors que les étudiants s’accablent de dettes massives, les vice-chanceliers d’université mènent une vie de luxe. Avec un salaire moyen de 300 000 euros, des logements gratuits et des droits à une pension très avantageux, ils ont réclamé au moins 1 million d’euros en frais au cours des deux dernières années.
Les réclamations incluent des voyages de luxe et des hôtels cinq étoiles, ainsi que des dépenses apparemment futiles, comme un « hachoir à herbes » et des boissons en conserve. Le principal de l’Université Herriot-Watt à Édimbourg a même demandé 640 euros pour l’entretien de la « maison du chauffeur ».
Les défis militaires du Royaume-Uni
Dans un monde en tourmente, la nouvelle selon laquelle l’armée britannique va tomber sous la barre des 70 000 soldats pour la première fois en 200 ans est profondément préoccupante. Bien que la technologie soit essentielle dans le métier de soldat moderne, il existe de nombreuses situations où rien ne peut remplacer des troupes au sol.
Si le Royaume-Uni souhaite maintenir son influence diplomatique et militaire à l’échelle mondiale tout en défendant la démocratie, ce déclin progressif de ses forces armées doit cesser.