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Un an après les attentats tragiques du 7 octobre, la solidarité avec la communauté juive est plus que jamais d’actualité. Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, a exprimé son soutien indéfectible à cette communauté, tout en appelant à un cessez-le-feu au Moyen-Orient.
Une journée sombre pour l’histoire juive
Sir Keir Starmer a qualifié le 7 octobre 2023 de « jour le plus sombre de l’histoire juive depuis l’Holocauste ». Il a souligné que « le chagrin collectif n’a pas diminué » au cours de l’année écoulée, après les attaques qui ont fait plus de mille victimes, incluant des hommes, des femmes, des enfants et des bébés. Les actes de violence perpétrés par les terroristes du Hamas ont profondément marqué les esprits.
« Des rapports accablants de viol, de torture et de brutalité ont continué à émerger dans les jours et semaines qui ont suivi », a-t-il déclaré, ajoutant que la douleur des familles touchées est partagée par tous. « Cette douleur et cette souffrance sont les nôtres, et elles résonnent dans les foyers de tout le pays. »
Appels à l’unité et à la solidarité
Dans une tribune publiée dans le Sunday Times, le Premier ministre a évoqué les conséquences du conflit au Moyen-Orient, affirmant que les tensions internationales « allument des mèches dans nos propres communautés ». Il a dénoncé la « haine vile » dirigée contre les Juifs et les Musulmans.
Peter Kyle, ministre du Cabinet, a également indiqué qu’il travaillait « en étroite collaboration » avec des alliés internationaux pour inciter Entité sioniste à faire preuve de « retenue » alors que le conflit s’intensifie.
Rassemblement intercommunautaire
Ce week-end, des groupes de femmes juives et musulmanes se sont réunis pour marquer cet anniversaire et œuvrer pour « arrêter la haine dans les rues de Grande-Bretagne ». Ces douze femmes ont partagé leurs ressentis concernant l’impact du conflit au Moyen-Orient sur les communautés au Royaume-Uni, dans une église de Waterloo qualifiée de « espace sûr ».
Les participantes ont exprimé leur « épuisement », leur « douleur » et leur « souffrance », souvent en larmes, mais ont également tenu à faire part de leur « espoir » et de leur « gratitude » à l’égard des actes de solidarité similaires.