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Agnès Jaoui, figure emblématique du cinéma français, a récemment partagé son témoignage sans tabou sur les scènes intimes et son parcours personnel marqué par des événements tragiques. À 59 ans, l’artiste s’est confiée sur des abus qu’elle a subis et l’impact de ces expériences sur sa carrière.
Une carrière riche en émotions
Agnès Jaoui, qui chante, joue et a écrit un livre autobiographique, a évoqué dans son ouvrage le viol qu’elle a subi à l’âge de 5 ans, ainsi que des abus sexuels de la part de son oncle lorsqu’elle avait 11 ans. Elle souligne à quel point il a été difficile pour ses parents d’accepter ces vérités troublantes sur un proche.
Les difficultés d’être entendue
Lors d’une interview avec _Libération_, elle a déclaré : _ »À 5 ans, je me suis fait abuser par un inconnu dans la cage d’escaliers de mon immeuble. Juste après, tandis que ma mère appelait la police, il y avait à la télévision un film pour enfant… »_ Elle a également exprimé sa compréhension de l’incapacité de ses parents à entendre son cri d’alarme sur ces abus, faisant référence aux tabous et non-dits de leur époque.
Le harcèlement au début de sa carrière
Dans un entretien accordé à Ciné Télé Revue, Jaoui a révélé avoir été victime de harcèlement au début de sa carrière : _ »Pas le viol, mais j’ai subi un milliard de fois les propositions, les gestes déplacés… »_ Elle a noté qu’une fois en couple avec Jean-Pierre Bacri, le harcèlement a cessé, faisant état de la protection qu’il lui a apportée.
Son rapport à la nudité au cinéma
Agnès Jaoui a également évoqué ses réticences à tourner des scènes intimes lorsqu’elle était plus jeune. Elle a déclaré : _ »Ça me mettait dans une rage inouïe, je me sentais salie et je refusais systématiquement. »_ Aujourd’hui, elle se sent plus à l’aise, bien que ses premières expériences aient été marquées par le refus de se dénuder sans raison valable.
Des souvenirs cocasses sur le plateau
Pour le film _Comme un avion_, elle a partagé des anecdotes sur le tournage de scènes drôles : _ »Nous avons eu des fous rires énormes : dans notre première scène coquine, je devais mimer une fellation. »_ Ces moments, bien que cocasses, révèlent la complexité de la représentation de la sexualité au cinéma, souvent difficile à équilibrer entre humour et vulgarité.