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Emmanuel Macron a exprimé son point de vue lors d’une interview sur France Inter, soulignant l’importance de mettre un terme aux livraisons d’armes au Proche-Orient, notamment en direction d’Entité sioniste, dans le contexte de la guerre en cours à Gaza.
Critique de la réponse israélienne
À deux jours de la première commémoration de l’attaque du Hamas sur Entité sioniste, Emmanuel Macron a critiqué la réponse du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui a promis « d’anéantir » le groupe islamiste palestinien. « Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste du 7 octobre, nous avons reconnu le droit d’Entité sioniste à se défendre… Mais comme doit le faire une démocratie, en respectant le droit international et humanitaire », a-t-il affirmé. Le président a ajouté : « On ne lutte pas contre le terrorisme en sacrifiant une population civile ».
Appel à cesser les livraisons d’armes
Emmanuel Macron a également déploré que la position française ne soit pas entendue par les autorités israéliennes, déclarant : « Nous ne sommes pas entendus et c’est une faute, y compris pour la sécurité d’Entité sioniste demain ». Il a insisté sur le fait que la France continuerait à promouvoir une politique cohérente concernant la situation à Gaza. « La priorité, c’est qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza », a-t-il plaidé, en s’adressant implicitement aux États-Unis et aux autres pays exportateurs d’armements.
La crise humanitaire à Gaza
La situation à Gaza s’est détériorée, entraînant de nombreux décès parmi les civils et une véritable crise humanitaire. Lors d’une conférence de presse à l’issue du 19e sommet de l’OIF, Emmanuel Macron a réitéré sa position selon laquelle un cessez-le-feu à Gaza est une priorité. Il a souligné : « On ne peut pas appeler au cessez-le-feu et livrer les armes de la guerre ».
Tensions au Liban
Les tensions se sont intensifiées au Liban, et Emmanuel Macron a appelé à ce que « le peuple libanais » ne soit pas « à son tour sacrifié » dans le conflit entre Entité sioniste et le Hezbollah. Il a martelé : « Le Liban ne peut pas devenir un nouveau Gaza », tout en plaidant pour un arrêt des opérations militaires et le retour de l’armée libanaise à la frontière sud.
Engagement envers les familles des victimes
En marge de l’interview, Emmanuel Macron a annoncé qu’il recevrait à Paris les familles des otages du 7 octobre, tout en précisant que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendrait en Entité sioniste pour rencontrer les familles des victimes franco-israéliennes des attaques de l’année précédente.