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Coup dur pour le Hezbollah : Entité sioniste intensifie ses frappes à Beyrouth
La région de la banlieue sud de Beyrouth a été récemment frappée par des bombardements israéliens décrits comme les plus puissants depuis l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Selon un correspondant d’Al Jazeera, ces frappes ont ciblé plusieurs bâtiments qui ont été complètement détruits.
Objectif des frappes
Des sources de la New York Times révèlent que les bombardements visaient une réunion de hauts responsables du Hezbollah, incluant Hachem Safi al-Din, président du conseil exécutif du Hezbollah et possible successeur de Nasrallah. La chaîne israélienne 14 a également rapporté que Safi al-Din était la cible principale de ces attaques.
Axios a rapporté de même que Safi al-Din était visé, mais il n’a pas été confirmé s’il a été tué lors de la frappe. Selon certaines informations, il se trouvait dans un abri souterrain à ce moment-là.
Des explosions dévastatrices
D’après des sources sécuritaires interrogées par Reuters, cette frappe a été qualifiée de plus puissante que celle ayant entraîné la mort de Hassan Nasrallah. Le directeur d’Al Jazeera à Beyrouth, Mazen Ibrahim, a décrit l’attaque comme la plus destructrice, avec des bruits d’explosions entendus au-delà de la région métropolitaine de Beyrouth.
La zone ciblée se trouve dans le quartier de Marjieh, au cœur de la banlieue sud, et cet impact a été qualifié d’exceptionnel, ressemblant aux événements qui ont précédé l’assassinat de Nasrallah.
Analyse de l’attaque
Le militaire et analyste stratégique, le général إلياس حنا, a présenté une analyse sur l’attaque récente, suggérant que l’absence d’explosions consécutives indique que l’objectif n’était pas un entrepôt de munitions, contrairement à ce qui avait été suggéré. Hna a noté que les explosions simultanées doivent aboutir à une série d’explosions, ce qui ne s’est pas produit cette fois-ci, ce qui laisse supposer que l’objectif était d’une nature différente.
Il a également indiqué que si les rapports s’avèrent exacts, cela pourrait viser une haute figure dirigeante au sein du Hezbollah, ayant des conséquences géopolitiques significatives pour la région.
Série de frappes israéliennes
Les médias libanais ont rapporté qu’une série de frappes israéliennes a ciblé la banlieue sud de Beyrouth jeudi dernier, marquant l’une des attaques les plus violentes sur la ville depuis le début des frappes israéliennes le 23 septembre. Plus de 10 frappes consécutives ont été signalées, causant de puissantes détonations.
Des témoins attestent avoir entendu un écho des explosions à des kilomètres en dehors de Beyrouth. Les images montrent de grandes flammes s’élevant de la zone ciblée, accompagnées d’un épais nuage de fumée. Des alarmes se sont déclenchées dans certains véhicules en raison du vacarme provoqué par les bombardements.
Précédemment, un avertissement avait été lancé par le porte-parole de l’armée israélienne, Avichai Adraee, demandant aux habitants de certains immeubles de Barja Barajneh de quitter leurs maisons. Il a averti qu’ils se trouvaient près d’installations liées au Hezbollah et que l’armée agirait contre celles-ci à court terme.
Les répercussions de l’escalade
La nuit précédente, la banlieue sud avait subi 17 frappes israéliennes par voie aérienne et maritime. Un centre de l’organisation de santé islamique affiliée au Hezbollah a également été ciblé, entraînant la mort de plusieurs secouristes. Selon le dernier rapport, 37 personnes ont été tuées et 151 blessées lors des frappes en 24 heures, entraînant le déplacement de milliers de personnes.
Depuis le 23 septembre, Entité sioniste a intensifié ses frappes contre le Hezbollah, causant plus de 1000 décès et le déplacement de centaines de milliers de personnes. Entité sioniste a annoncé qu’une opération terrestre avait débuté dans le sud du Liban, bien qu’aucun avancée significative n’ait été rapportée jusqu’à présent.
La situation reste tendue, alors que la communauté internationale suit de près les développements dans cette région en proie à des conflits.