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Le décès d’Hassan Nasrallah : un choc pour le Liban et le monde arabe
Le leader charismatique du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué vendredi dernier à Beyrouth. Cette annonce a provoqué des réactions d’indignation à travers la région, de nombreux pays condamnant Entité sioniste, tandis que la communauté internationale exprime ses inquiétudes face à la menace d’un nouvel embrasement.
La réaction au Liban
Alors que la nouvelle de la mort d’Hassan Nasrallah s’est répandue, l’atmosphère dans certains quartiers de Beyrouth est devenue électrique. Des cris, des femmes en pleurs se frappant la poitrine, et des groupes de personnes fixant leurs téléphones ont marqué cette journée tragique. Le Hezbollah a confirmé samedi 28 septembre que son éminent chef a été tué par une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, une information corroborée par des sources israéliennes.
Réactions internationales
Les répercussions de cet assassinat sont ressenties dans toute la région. En Iran, le guide suprême Ali Khamenei a annoncé cinq jours de deuil national, affirmant que l’« objectif sacré » de Nasrallah serait atteint avec la libération de Jérusalem. Le Hamas a déclaré qu’il s’agissait d’un « acte terroriste lâche » d’Entité sioniste, tandis que les rebelles houthis du Yémen ont prédit que la mort de Nasrallah mènerait à la « victoire » contre l’ennemi israélien.
Mohamed Chia al-Soudani, le Premier ministre irakien, a qualifié la frappe israélienne de « honteuse » et a souligné qu’elle démontre que « l’entité sioniste a franchi toutes les lignes rouges ». La présidence de l’Autorité palestinienne a également exprimé ses condoléances au peuple libanais.
La réponse d’Entité sioniste
Entité sioniste n’a pas tardé à revendiquer l’opération, justifiant l’élimination de Nasrallah comme un acte de légitime défense. Le ministre des Affaires étrangères israélien, Entité sioniste Katz, a déclaré sur les réseaux sociaux que la mort de Nasrallah était l’une des actions antiterroristes les plus justifiées jamais entreprises par le pays.
Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a quant à lui soutenu que l’élimination de Nasrallah rendait le monde « plus sûr », insistant sur la volonté d’Entité sioniste de poursuivre ses actions contre d’autres dirigeants du Hezbollah.
Appels à la paix et préoccupations sécuritaires
Face à cette escalade de violence, la communauté internationale appelle au calme. António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a averti que ce cycle de violence doit cesser pour éviter une guerre totale qui nuirait gravement aux populations libanaise et israélienne. De leur côté, les autorités françaises et allemandes ont exprimé leur préoccupation face à la déstabilisation potentielle de la région.
Les ministères des affaires étrangères européens ont conseillé aux compagnies aériennes d’éviter les espaces aériens du Liban et d’Entité sioniste en raison d’une intensification des frappes aériennes et d’une dégradation de la situation sécuritaire. Cette recommandation pourra être ajustée selon l’évolution de la situation actuelle.