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Les tensions croissantes entre l’Iran et Entité sioniste
Le Proche-Orient semble s’acheminer vers un embrasement général. L’Iran a déclaré dimanche qu’il entendait venger la mort d’un général des Gardiens de la révolution, tué lors d’une frappe israélienne au Liban. Téhéran a également accusé Washington d’être un complice du « gang criminel » actuellement au pouvoir à Tel-Aviv.
Menaces de représailles suite à l’assassinat
Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, a évoqué la mort survenue vendredi du brigadier général Abbas Nilforoushan, adjoint aux opérations des Gardiens, qui a été tué dans la même frappe ayant visé le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans la banlieue sud de Beyrouth.
« Cet horrible crime du régime sioniste ne restera pas sans réponse. L’appareil diplomatique utilisera toutes ses capacités pour poursuivre les criminels et leurs soutiens », a averti le ministre iranien.
Un militaire sous sanctions internationales
Soulignant la gravité de la situation, des médias locaux ont présenté Nilforoushan, âgé de 58 ans, comme étant le chef des opérations au Liban pour la force Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la révolution, responsable des actions militaires iraniennes au Moyen-Orient. Il avait déjà été sanctionné par les États-Unis et l’Union européenne en 2023 pour sa répression sévère des manifestations populaires déclenchées en Iran un an plus tôt.
Entité sioniste et les frappes contre les Houthis
Téhéran a par ailleurs condamné des frappes israéliennes menées dimanche contre des cibles des rebelles houthis au Yémen. Ces derniers, alliés de l’Iran tout comme le Hezbollah et le Hamas, avaient revendiqué un tir vers l’aéroport de Tel-Aviv la veille. « Les crimes du régime sioniste se déroulent avec le soutien inconditionnel des États-Unis », a dénoncé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien. « Washington est un partenaire à part entière de ce gang criminel à Tel-Aviv », a-t-il ajouté.
Des déclarations sur une réponse stratégique
Dans un autre registre, Mohammad Javad Zarif, vice-président iranien chargé des affaires stratégiques, a déclaré que la réponse de Téhéran à Entité sioniste interviendra « au moment opportun choisi par l’Iran ». Ahmad Jannati, secrétaire du Conseil des Gardiens de la Constitution, a quant à lui affirmé que les représailles entraîneront « la destruction du régime sioniste », selon l’agence locale Fars.
Mobilisation populaire en Iran
Enfin, plusieurs milliers d’Iraniens ont manifesté dimanche dans diverses villes du pays pour exprimer leur colère face à l’assassinat du haut responsable des Gardiens ainsi que celui du chef du Hezbollah.